"La dernière danse" du Filochard sur grand écran au Pathé Wilson à Toulouse

  • Josselin Kerviel, derrière le comptoir du Filochard, lors du tournage du documentaire de "La dernière danse" en décembre 2022.
    Josselin Kerviel, derrière le comptoir du Filochard, lors du tournage du documentaire de "La dernière danse" en décembre 2022. Crédit Veo Productions
  • Josselin Kerviel, derrière le comptoir du Filochard, lors du tournage du documentaire "La dernière danse" en décembre 2022.
    Josselin Kerviel, derrière le comptoir du Filochard, lors du tournage du documentaire "La dernière danse" en décembre 2022.
Publié le
Johanna Decorse

l'essentiel Tourné en une seule soirée au bar le Filochard, qui a fermé depuis, le documentaire "La dernière danse" du réalisateur Paul Lacoste, va faire l’objet de trois projections gratuites du 3 au 5 avril, au cinéma Pathé Wilson à Toulouse.

L’histoire s’est achevée en plusieurs fois. La première en 2006 lorsque Josselin Kerviel, dit Josse, cède le Filochard, le bar qu’il a ouvert en 1999 à l’angle de la rue de Metz et du quai de Tounis, devenu une institution de la fête à Toulouse. Adam Shaw prend la suite en gardant pendant près de dix ans le nom et l’esprit du zinc. En novembre dernier, il vend à son tour. Fin de l’histoire. Depuis, le comptoir a été démonté et les rideaux sont tirés en attendant le nouveau patron qui ne semble rien vouloir garder du lieu. Dans ce contexte, le documentaire "La dernière danse" du réalisateur toulousain Paul Lacoste, projeté gratuitement du 3 au 5 avril au Pathé Wilson, prend une dimension particulière.

La vie de Josse

À l’origine, l’idée était de raconter en images une soirée de la vie de Josse, aujourd’hui à la retraite, en le faisant repasser pour une nuit derrière le fameux comptoir, au milieu d’amis, d’anciens clients et serveurs venus pour l’occasion se mêler aux nouveaux habitués du Filochard. Le tournage, commencé au coucher du soleil, un jour de décembre 2022, s’est terminé le lendemain au petit matin après plusieurs heures à rire, à boire, à danser ou à refaire le monde. "Josse était très attaché et très fier de l’esprit de son bar. C’était petit, on était mal assis sur le trottoir mais c’était chaleureux, populaire. Il y régnait une vraie mixité sociale. Des gens très différents s’y retrouvaient, des piliers de bar, des étudiants, des cadres après leur boulot, des précaires… On s’y sentait bien, ouverts sur les autres", explique Paul Lacoste.

Documentaire festif

Pour ce film de 35 minutes, le réalisateur et scénariste toulousain, plus coutumier des documentaires très écrits à l’image de "Vendanges" ou d’"Entre les Bras, la cuisine en héritage", se souvient d’un saut dans le vide. "On était presque dans un dispositif d’émission télé en direct d’autant qu’on avait décidé de ne pas privatiser l’espace. On se demandait si ça allait prendre… Je crois qu’on a réussi à capter des choses, des moments de grâce". Et sans doute aussi un peu de cette mélancolie qui, dans l’ivresse et la joie de la fête, rappelle combien le moment est éphémère, faisant naître des regrets pour ce qui demain ne sera plus. En montrant la dernière danse de Josselin Kerviel, Paul Lacoste a aussi filmé celle d’un lieu destiné à disparaître et qui aura marqué la ville pendant plus de vingt ans.

"La dernière danse" de Paul Lacoste, projections offertes par Veo Productions et Pathé Wilson, du 3 au 5 avril à 18 h au Pathé Wilson (3, place du président Wilson à Toulouse). Gratuit, sans réservation.
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