Stade Toulousain : "Un signal fort pour l’avenir du club..." Durant la période de doublons, les jeunes pousses ont "répondu présent"
La formation toulousaine a terminé la période de doublons au coude à coude avec le Stade Français pour le fauteuil de leader et sur une défaite mettant fin à une belle série de six victoires de rang en championnat. Pour cela, le Stade a pu compter sur ses jeunes.
Un grand bond en avant et un gros ouf de soulagement. Même s’il a conclu les doublons avec une défaite à zéro point à Perpignan samedi soir, le Stade Toulousain a réussi l’une des périodes les plus cruciales de la saison, désormais idéalement placé dans la course aux demi-finales directes (10 points d’avance sur La Rochelle, 3e) alors qu’il va commencer à voir ses internationaux revenir petit à petit pour préparer le huitième de finale de Champions Cup face au Racing 92 le 7 avril.
Interrogé à Aimé-Giral sur la fierté de voir son jeune groupe réaliser un 5/6 durant le Tournoi (23 points engrangés, meilleur total en Top 14), Ugo Mola ne cachait pas sa satisfaction en restant mesuré : "Je ne vais pas faire d’autosatisfaction. Nous démarrons cinquièmes, nous finissons premiers. Donc au-delà de la fierté, c’est le résultat pur et comptable qui est une réalité." Avec une petite pointe d’amertume toutefois, puisque cette première place est partagée avec le Stade Français. "Nous aurions bien aimé finir premiers sans être ex æquo avec Paris", confirmait Léo Banos après le bras de fer face à l’Usap au cours duquel les jeunes Toulousains ont fini par craquer.
"Rivaliser avec des gamins à Perpignan, c’est une perf"
"Ils ont répondu présent et ce qui est sûr, c’est qu’ils ont grandi plus vite que le temps des 80 minutes. Ils ont très certainement pris de l’expérience et gagné du temps, appréciait néanmoins Mola. C’est pour cela que nous les exposons, c’est pour cela qu’il y avait 15 gamins nés après 2000. C’est quand même un signal fort pour l’avenir du club. Nous avons une chance incroyable d’entraîner des gamins comme ça. Nous n’étions pas loin, dans une place très compliquée, très forte. Nous avons des garçons qui progressent et encore une fois, il faut comprendre qu’aujourd’hui, rivaliser avec des gamins à Perpignan, c’est une perf."
Pour autant, au moment d’attaquer une semaine de vacances avant le grand rush du printemps, le manager "rouge et noir" ne voulait pas s’enflammer : "Nous avons un retour de championnat où nous allons recevoir pas mal de nos concurrents directs. Nous allons aller à Bordeaux et recevoir Pau qui sont encore dans la course (le Stade recevra ensuite le Racing, le Stade Français et La Rochelle et se rendra à Toulon, Montpellier et Lyon, NDLR). Le championnat est loin d’être terminé. Évidemment, je préfère être à ma place qu’à celle de pas mal d’autres mais le mois de mars ne garantit absolument rien si ce n’est de revenir l’année d’après si tu finis dans les 12 ou les 13 (premiers du Top 14, NDLR). Il faut se satisfaire de ce qui a été positif mais aussi savoir raison garder sur le niveau qui a été le nôtre (à Perpignan, NDLR), notamment sur des choses un peu basiques du rugby sur lesquelles nous avons peut-être manqué un peu d’expérience." Eu égard des états de service des deux derniers mois, difficile de le leur reprocher.
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