Perpignan-Stade Toulousain : des regrets mais de la fierté ! Les jeunes n'ont rien lâché mais Toulouse repart sans le moindre point
Les joueurs de rugby toulousains sont tombés à Aimé-GIral, ce samedi 9 mars (27-17, 18e journée) mais la jeune garde toulousaine n'a pas à rougir de ce premier revers de l'année.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Après avoir s’être copieusement rempli la panse de succès depuis le début de l’année (8 consécutifs), le Stade Toulousain a goûté pour la première fois à la défaite en 2024 (27-17, 18e journée de Top 14). Mais il a quitté Aimé-Giral la tête haute, samedi 9 mars, sa jeune garde ayant tenu tête aux Perpignanais, ce qui pourra faire naître quelques regrets de ne pas avoir ramené un point de bonus défensif qui aurait été amplement mérité et qu’ils ont tenté d‘aller chercher jusque dans les arrêts de jeu.
Parfaitement entrés dans la partie grâce à un grattage de Castro-Ferreira que Mallia, de 50 m, n’a pu récompenser (3), les Toulousains n’ont paradoxalement pas pu profiter de l’appui du vent lors du premier acte. Volontaires sur la ligne de front mais subissant globalement les collisions face à des Catalans incisifs comme on pouvait s’y attendre, ils ont manqué de munitions. Pas de caractère, à l’image du tampon distribué par Merkler à Taumoepeau (11) ni d’orgueil, le pack se reprenant après une première mêlée enfoncée pour offrir à l’ouvreur argentin l’égalisation (3-3, 18).
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Seulement, à force de subir la pression adverse, les jeunes Stadistes ont fini par craquer, acculés dans leurs "22" et encaissant un essai de pénalité après mêlée (26) qui succédait au carton jaune de Castro-Ferreira, coupable d’une erreur de jeunesse sous ses poteaux en tapant sur le bras d’Ecochard en position de hors-jeu sur une sortie de ruck (24).
Un jeu au pied trop approximatif
Après un premier lancement sur touche balbutié (15), il a fallu attendre la 29e minute pour voir les "rouge et noir" porter le danger dans les "22" usapistes. Une séquence marquante pour répondre à leurs hôtes façon copier-coller puisqu’après les échecs de Willis (30) et Costes (32), qui avait toutefois provoqué l’exclusion temporaire de Veredamu pour un plaquage dangereux, Brennan franchissait la ligne en force (10-10, 33).
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Si Mallia s’est montré un peu gourmand avant le repos en jouant à la main une pénalité sous les poteaux pour finalement rater sa sautée pour Retière (40+1), la dynamique a été conservée dès la reprise. Un retour des vestiaires tonitruant avec un essai inscrit en force par Castro-Ferreira au bord d’un ruck après avoir vu Brennan se faire refouler (17-10, 43).
Seulement, dans une enceinte qui n’oublie pas ses anciens combattants (quelle ovation à Faasalele à la 56e !) mais où les règles diffusées avant le match (la N.5, respecter l’adversaire ; la N.6, respecter l’arbitre) ne servent qu’à se donner bonne conscience, la révolte catalane a été immédiate.
Le jeu au pied approximatif de la charnière ne permettant pas de ramener autant de sérénité que le contre en touche, très performant au cours du second acte (3 ballons volés consécutivement avant l’heure de jeu), les Toulousains ont d’abord vu Dubois pointer en coin pour l’égalisation (17-17, 48) avant de voir Allan mettre les siens devant (60) puis à l’abri (27-17, 70). Car hier soir, dans les moments cruciaux, la maîtrise était catalane.
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