Montauban. Microalgues à Ingréo : la Ville souhaite rétablir "la vérité"
Suite à la publication d’un article le 28 février, la Ville souhaite apporter quelques précisions.
La présence de microalgues dans le bassin de 25 mètres d’Ingréo est un sujet connu des services de la Ville puisqu’il existait déjà lors de l’exploitation du complexe par le précédent gestionnaire. Ce phénomène qu’on retrouve dans les plans d’eau ouverts à la baignade, sans danger pour les nageurs, a été endigué suite à l’intervention de RECREA lors de la dernière vidange du bassin (arrêt technique) du mois d’octobre 2023 grâce au traitement direct sur la membrane, même si elles peuvent réapparaître ponctuellement.
Il est important d’insister sur le fait que ce phénomène n’a aucune incidence sur la qualité de l’eau de baignade comme l’atteste l’Agence régionale de santé lors de ses contrôles périodiques, ainsi que l’exploitant du complexe aquatique soumis à ces contrôles. Par ailleurs, un contrôle journalier de l’équilibre des eaux de baignades est effectué. La santé des baigneurs n’est donc aucunement inquiétée.
De potentielles malfaçons de la construction qui sont en cours d’analyse comme la nécessité du remplacement de la membrane ou toute autre mesure curative évoquées dans l’article du 28 février ne sont donc qu’hypothèses à manier avec précaution.
Concernant les autres critiques énoncées dans l’article qui indique que nombre d’usagers se plaignent, quelques rectifications s’imposent…
Au niveau des tarifs, il convient de noter que le prix du ticket unitaire n’a pas augmenté avec le changement de gestionnaire. Si d’autres tarifs ont varié, cela s’explique par les changements du contenu ou de durée des offres qui ont été modifiées par le nouveau gestionnaire. On ne peut donc pas parler d’augmentation de tarifs, si on compare ce qui est comparable.
Concernant les amplitudes d’ouverture au public, une analyse des fréquentations est actuellement menée avec RECREA afin d’optimiser le coût de fonctionnement et la qualité du service rendu aux nageurs. L’objectif reste en effet d’ouvrir le complexe aux heures où le public est réellement au rendez-vous. À ce jour, il est donc prématuré de conclure qu’il n’y aura plus de nocturnes à Ingréo. Les autres horaires n’ont pas connu de modifications significatives, si ce n’est davantage d’ouvertures matinales dès 7 heures, 3 jours par semaine contre 2 avec le précédent gestionnaire, ce qui présente une amélioration de l’amplitude initiale.
Enfin, la propreté des lieux est un point de vigilance à la charge du gestionnaire et contrôlé par la collectivité. Quant au toboggan, son remplacement est à l’étude par un modèle plus adapté.
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