Frouzins. La parenthèse engagée et drolatique de Mymytchell
C’est un moment particulièrement savoureux qu’ont vécu les spectateurs du mini-concert de la Toulousaine trentenaire Mymytchell, vendredi dernier à la médiathèque La Parenthèse de Frouzins. Artiste, compositrice et interprète atypique, elle a su, en quelques secondes, emporter son public, dont le maire Jérôme Laffon et son adjointe à la Culture Asma Idrici qui a présenté le spectacle, dans son univers à la fois cruellement réaliste et joyeusement déjanté.
Seulement accompagnée de sa guitare, sa voix claire et chaude, capable de prendre son envol pour mieux asséner ses vérités poétiques, a distillé sans filtre un humour parfois amer ponctué de jeux de mots subtils. Avec une fausse innocence mais une vraie provocation, elle alterne chansons engagées, décalées ou plus légères tout en sachant s’approprier le public grâce à des saillies auxquelles il est impossible de ne pas faire écho.
Sa dérision se nourrit d’une logique implacable, probablement influencée aussi bien par Ferré, Brassens, Barbara que Reggiani. Comme nulle autre, elle sait "parler à un ami" de manière poignante et, à la fin de sa prestation, chaque personne présente a pu constater, comme elle le chante si bien, que "Nous sommes la somme, pas l’addition !"
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