Vivement le Printemps qu'on rigole à Toulouse
Le Printemps du Rire célébrera ses 30 ans d’existence du 8 mars au 7 avril avec plus de 70 spectacles éclectiques dans une quarantaine de salles dont le Zénith qui accueillera la Nuit du Printemps le 22 mars.
Il était une fois… le Printemps des Courges. Ceux qui étaient à Toulouse en 1994 s’en souviennent. C’était le premier nom du festival d’humour de Toulouse, lancé par une petite équipe autour de Claude Cohen, un médecin toulousain auteur de comédies, qui en est toujours le président. Mary Dievart, Lilloise et Toulousaine d’adoption, pilote depuis quelques années le Printemps du Rire. "Le festival a connu des hauts et des bas et a failli disparaître en 2016 lorsque la mairie nous a lâchés", rappelle la directrice artistique. "Il a fallu se réinventer. Le festival vit grâce aux partenaires, aux mécènes, à la billetterie, ce qui nous permet de proposer l’entrée de La Nuit du Printemps, le vendredi 22 mars au Zénith, à 19€, tarif inchangé depuis 2017. Les réservations marchent bien. On compte bien remplir les 6500 places du Zénith. Pour célébrer ce soir-là le 30e anniversaire nous avons invité Michel Boujenah, qui était présent à la première édition !».
L’acteur franco-tunisien, impayable quand il raconte sa vie sur scène ou des blagues à la télé, jouera un extrait de « Adieu les Magnifiques » (donné le 24 mars au Casino Barrière), entouré d’une bande d’humoristes de la nouvelle génération: Elodie Poux qui orchestrera la soirée, Marina Cars, Max Boublil, Jeanfi Janssens, Jérémy Nadeau, Geremy Credeville, les Jumeaux, Pierre Thevenoux, Charlotte Deslions, la lauréate 2022 du tremplin Jeune Talent avec un extrait de "Salle d'attente", spectacle sur la dépression, et bien d’autres artistes à retrouver dans diverses salles pendant le festival…
« On ne rit plus contre les gens »
« Le Printemps du rire est éclectique et le plus inclusif possible. On ne rit plus contre les gens », souligne Mary Dievart, invitant les Toulousains à découvrir par exemple le spectacle « Mérou » de Lou Trotignon, qui raconte son aventure pour changer de sexe, de la prise de testostérone à la découverte du monde queer (9 mars au Studio 55).
Comme tous les ans, le Printemps du Rire, le conseil départemental et la Dépêche du Midi, décernent le Trophée de la Création à une compagnie de la région. Pour découvrir les cinq comédies en lice, direction le café-théâtre le 57 (57 boulevard des Minimes), du 14 au 30 mars. La remise du Trophée aura lieu le 6 avril au Pavillon République, Hôtel du Département, avec une représentation de « La guerre des mères » de Reda Cheraitia, pièce lauréate l’an dernier, où il est question de la rencontre de deux belles-mères antinomiques pour l’organisation d’un mariage...
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?