Thalys : Jean-Hugues Anglade accusé d'avoir voulu jouer au héros, sa compagne le défend
L’acteur Jean-Hugues Anglade a-t-il complètement inventé son récit de l’attaque du TGV Thalys vendredi dernier ? Après un des contrôleurs du train, c’est au tour du journaliste du Point Jérôme Béglé de remettre en cause la version des faits du comédien. Dans un article très virulent, il accuse Jean-Hugues Anglade d’avoir voulu se mettre en valeur au détriment de la vérité. « L'acteur se fait passer pour un héros et un redresseur de torts alors qu'il n'a rien vu. Qu'il se taise et médite la modestie des "vrais" héros américains ».
L'acteur humilié
Le journaliste enchaîne : « Assis dans la voiture 11 du Thalys Amsterdam-Paris, le comédien fabule sur ce qui s'est passé dans les wagons 13 et 12 où le tireur a failli commettre un carnage. Le héros de Braquo – à moins qu'il ne soit la réincarnation de Darry Cowl ? – se serait blessé en tirant le signal d'alarme du train ! Or celui-ci n'est pas sous verre, mais en accès libre, contrairement au brise-vitre… » Le Point publie même une photo du dispositif d’alerte du TGV pour appuyer ces dires.
Un récit douteux
Jean-Hugues Anglade avait prétendu avoir assisté à la tentative d’attentat et avoir vécu un « moment dramatique ». Il avait causé la polémique en accusant le personnel de restauration de s’être enfermé dans leur wagon de travail sans venir en aide aux passagers effrayés. De plus, le comédien avait déclaré s’être coupé à la main en brisant la vitre qui protégeait le signal d’alarme. Un des contrôleurs du train qui s’est retrouvé nez-à-nez avec Ayoub El-Khazzani a déclaré au micro de France Info ne pas comprendre pourquoi Mr Anglade avait « cette attitude ».
Charlotte Leloup à son secours
La compagne de Jean-Hugues Anglade, Charlotte Leloup, a tenu à défendre la version de l'acteur. Cette journaliste chez Paris-Match a été interviewée mardi soir sur BFM TV et a affirmé que le personnel du Thalys les avait bel et bien livrés à leur sort. « Tout était très calme quand, soudain, on a vu passer le personnel du train en courant et aller se réfugier dans le fourgon au fond du train », raconte-t-elle. C’est à ce moment-là que des passagers du wagon d’à côté se sont mis à crier : « Il a une kalachnikov, il tire ! » Elle continue : « J'ai tenté d'ouvrir une première fois la porte du fourgon, mais on m'a repoussée. J'ai alors crié 'je ne suis pas le tueur, ouvrez-moi !', mais je n'ai pas reçu de réponse ». Et d’accuser : « dans la voiture 11, nous étions seuls ».
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