Crash de l’A320 : la deuxième boîte noire retrouvée
La deuxième boîte noire de l’A320 de Germanwings, qui s’est écrasé dans les Alpes-de-Haute-Provence le 24 mars, a été retrouvée, a annoncé ce jeudi le procureur de la République de Marseille.
« Le procureur de la République de Marseille tient à préciser que la deuxième boîte noire (D.F.D.R. Digital Flight Data Recorder) vient d'être retrouvée par les enquêteurs sur le site du crash », a fait savoir Brice Robin, dans un très bref communiqué. Le magistrat n’a pas donné de détails sur les circonstances de la découverte de cette seconde boîte noire, qui était recherchée depuis le jour du crash. Il a en revanche annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse à 18 heures depuis le palais de justice de Marseille. Cette boîte noire contient les paramètres du vol 4U 9525, indispensables à l’enquête.
L’accident a coûté la vie à 150 personnes, 144 passagers et six membres d’équipage. Pour l’heure, la piste d'un acte volontaire du copilote, Andreas Lubitz, est privilégié. Le jeune homme de 28 ans, traité par le passé pour des tendances suicidaires, aurait fait plonger volontairement l'appareil contre la montagne.
Le copilote avait des recherches internet sur le suicide
Par ailleurs, selon le parquet de Düsseldorf, Andreas Lubitz avait fait des recherches internet sur le suicide et les portes de cockpit. Sur une tablette saisie lors d'une perquisition dans l'un des domiciles du copilote, les enquêteurs ont pu accéder aux recherches qu'il avait effectuées sur internet jusqu'au 23 mars, veille du crash, qui montrent qu'il s'est « informé sur les manières de se suicider » ainsi que sur « les portes de cockpit et leurs mesures de sécurité », a indiqué dans un communiqué le parquet, en charge de la partie allemande de l'enquête. « Le navigateur (de la tablette) n'avait pas été effacé et il était en particulier possible de suivre sur l'appareil les recherches effectuées sur la période comprise entre le 16 mars et le 23 mars 2015 », a précisé le parquet.
En dehors de ses recherches sur le suicide et les portes de cockpit, Andreas Lubitz s'était également penché sur des « méthodes de traitement médical », a ajouté le parquet, sans préciser quel type de maladie était concernée.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?