Polémique après la diffusion des terribles images de l'accident de Jules Bianchi
Violence insoutenable, droits d'auteur non respectés...? La vidéo de l'accident du pilote Jules Bianchi, gravement blessé lors du 44ème tour du GP de Suzuka (Japon), a rapidement été supprimée de Youtube et du site de la FIA. Formula One Management (FOM), le groupe chargé d'assurer la promotion du championnat du monde, a en effet appelé au respect de ses droits d'auteur et déclaré qu’il était interdit de poster en ligne des vidéos des Grands Prix sans son autorisation.
Problème de déontologie
La vidéo qui montre le drame était visible sur plusieurs sites internet français comme ceux de L'Équipe, du Parisien ou encore de L'Express. D'autres sites avaient pourtant refusé de la diffuser, dénonçant la violence de ces images. "L'Équipe respecte-t-il Jules Bianchi en participant à la diffusion d’un document amateur de son accident ? (...) On peut légitimement en douter", s'est agacé le chroniqueur sportif Nicolas Docaodans le Plus du Nouvel Obs.
Une faille dans la sécurité ?
Phillip Dabrowiecki, le spectateur à l'origine de la vidéo, tient un tout autre discours : "La FOM ne m’a pas contacté, et je crois qu’ils essaient d’enterrer la vidéo, parce qu'elle montre toutes les erreurs commises. J’ai partagé cette vidéo pour que la vérité soit montrée à tous les fans de F1". En effet, on peut voir dans le film que le commissaire de course, après avoir agité un double drapeau jaune lorsque le tracteur-grue évacue la voiture d'Adrian Sutil, repasse en drapeau vert 10 secondes seulement avant l'accident de Jules Bianchi. Le quadruple champion du monde de Formule 1, Alain Prost, a lui aussi dénoncé ce qu'il estime être "une vraie faute" au niveau de l'organisation du GP.
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