L'avion ne s'est pas désintégré en vol
L'avion d'Air Algérie qui s'est écrasé au Mali le 24 juillet dernier «ne s'est pas désintégré en plusieurs morceaux en vol», a affirmé hier Rémi Jouty, le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), sans pour autant exclure «la thèse d'une action délibérée».
«Quand on voit la trajectoire, cela conduit à penser que l'avion ne s'est pas désintégré en plusieurs morceaux en vol. Cela n'exclut pas des dommages en vol», a-t-il déclaré. «Je ne pense pas que l'on puisse à ce stade exclure la thèse d'une action délibérée, mais on ne peut pas en dire plus pour l'instant», a-t-il toutefois ajouté.
Par ailleurs, le BEA ne peut dans l'immédiat exploiter les données d'une des deux boîtes noires, celle qui contient les enregistrements des conversations de l'équipage du vol AH5017.
«Il y a du signal sonore enregistré sur la bande mais ce signal est inintelligible à ce stade», a-t-il expliqué. «L'appareil semblait enregistrer. Le détail du dysfonctionnement n'est pas connu. Et ce dysfonctionnement n'est pas le résultat du crash». Le BEA a souligné s'être tourné «vers les meilleurs experts» pour tenter de lire le signal. Selon les éléments d'ores et déjà établis par l'enquête sur l'accident qui a coûté la vie à 116 personnes, l'appareil a traversé une zone orageuse. On observe dans la dernière partie du vol une diminution de la vitesse puis l'avion qui part en virage à gauche avant de perdre rapidement de l'altitude et de s'écraser.
Le BEA remettra un rapport d'étape mi-septembre
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