Un capteur de pollens en temps réel installé dans le centre d’Albi
Une société française vient d’installer dans le centre-ville d’Albi un capteur capable de mesurer, compter et identifier en temps réel les différents pollens présents dans l’air qu’il aspire.
Pour certains, ça peut vite ressembler à un cauchemar voire à de la torture… Le mois de mai est synonyme de ponts, de retour du soleil et… du réveil des allergies aux pollens. Mais un gros boîtier installé sur le toit d’un particulier à Albi va peut-être changer la donne ou du moins faciliter la vie des allergiques.
La société Lify-Air, leader français de la mesure des pollens en temps réel, vient d’installer dans le centre-ville d’Albi un capteur capable de mesurer, compter et identifier les différents pollens présents dans l’air qu’il aspire.
Un particulier a accepté l’installation du capteur chez lui
"L’idée, c’est que les personnes souffrant d’allergie aient les informations en temps réel, explique Jérôme Richard, PDG et cofondateur de Lify-Air. On a conçu ces capteurs il y a six ans. Nous avons des partenariats avec des collectivités mais celui d’Albi est installé en "propre". Nous avions lancé une campagne de crowdfunding et une personne a accepté d’installer le capteur chez elle, à Albi."
Les données albigeoises sont ensuite retranscrites directement, avec une marge de 30 à 40 minutes, sur l’application Live Pollen disponible gratuitement sur les stores. Les allergiques ont ainsi une vision précise et actualisée des pollens dans leur environnement immédiat.
Grâce à ce capteur, ils peuvent recevoir des alertes personnalisées en fonction des pollens qui les concernent, consigner des ressentis dans un journal et bénéficier de conseils et d’astuces pour mieux comprendre l’allergie et adapter leur traitement en conséquence.
Albi plutôt à la traîne en matière d’informations sur les pollens
Pour le PDG de Lify-Air, la cité épiscopale est à la traîne dans ce domaine. "Il y a beaucoup de capteurs anciens en France mais ils sont plus dans les prévisions que dans le temps réel, souligne Jérôme Richard. On a vu qu’Albi et la région en général étaient mal équipés. C’est aussi pour cela que nous avons décidé d’installer notre capteur en centre-ville."
Mais si ce premier capteur est suffisant pour donner un premier niveau d’information, il faudrait en déployer plusieurs, estime le PDG. "L’émission des pollens comporte une composante très locale, rajoute Johann Lauthier, le cofondateur de Lify-Air. Les grains retombent généralement entre 1 à 10 kilomètres autour de leur source d’émission."
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