"Ne touchez pas à Guillaume Meurice" : plusieurs pétitions en soutien à l’humoriste émergent après sa suspension de France Inter
Guillaume Meurice a été suspendu de l’antenne de Radio France jeudi 2 mai et se retrouve convoqué à un entretien préalable au licenciement pour avoir répété ses propos envers le Premier ministre d’Israël Benyamin Netanyahu. En soutien à l’humoriste et pour défendre la liberté d’expression, des pétitions ont émergé.
Vague de soutien envers Guillaume Meurice. L’humoriste, qui a été suspendu de l’antenne de France Inter jeudi 2 mai pour avoir qualifié une nouvelle fois le Premier ministre d’Israël Benyamin Netanyahu de sorte de "nazi sans prépuce", est dans l’attente d’un entretien avec Radio France. Cette réunion pourrait aboutir à une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.
Face à cette annonce, plusieurs pétitions de soutiens envers l’acteur ont vu le jour. Une première, lancée par un certain "Tom BA", a déjà récolté près de 20 000 signatures au moment où nous écrivons ces lignes. "Guillaume Meurice, un humoriste largement apprécié pour son franc-parler et son esprit critique, est la cible de pressions politiques et médiatiques inacceptables, visant à limiter, voire faire disparaître, sa liberté d’expression sur la chaîne. Cette liberté devrait pourtant être une valeur cardinale de Radio France et défendue comme telle par sa direction." écrit notamment le pétitionnaire.
"Liberté d’expression"
"Le 18 avril dernier, la justice a classé sans suite la plainte déposée (pour " provocation à la violence et à la haine antisémite" et "injures publiques à caractère antisémite ") contre les propos de Guillaume Meurice, en affirmant que "les deux infractions visées par la plainte n’apparaissent pas caractérisées", a également tenu à rappeler Tom BA.
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Une autre pétition, à l’initiative de l’élu annécien Guillaume Tatu, est également apparue jeudi 2 mai. Cette dernière a pour le moment récolté près de 7500 signatures. "Ne touchez pas à Guillaume Meurice, au nom de la liberté d’expression." a sobrement écrit Guillaume Tatu pour introduire son manifeste.
Ces prises d’initiative auront-elles assez de poids pour éviter à Guillaume Meurice d’être débarqué de France Inter ? Réponse dans quelques semaines, à l’issue de l’audition de l’humoriste par sa direction.
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