Stade Toulousain-Stade bordelais en finale de la Coupe de France féminine : "Bien sûr qu’on vise le doublé" lance la Toulousaine Maylis Traoré
La capitaine du Stade Toulousain évoque la finale de la Coupe de France face aux Bordelaises, ce dimanche après-midi, à Agen.
Vous êtes invaincues, toutes compétitions confondues, on imagine que vous abordez cette finale avec sérénité.
Ça rassure oui et non, c’est toujours positif et c’est plus facile de travailler lorsqu’on gagne des matchs, ça montre que ce que l’on met en place fonctionne. Mais pour le coup, c’est une finale, face aux championnes de France en titre, on prépare donc ça avec tout le sérieux que mérite un match de phase finale et surtout, une finale.
Est-ce que ces duels Stade Toulousain-Stade Bordelais, ça va être la nouvelle rivalité au sein du rugby féminin ?
Je ne sais pas. En tout cas, Bordeaux réalise de très belles performances depuis deux-trois saisons, c’est sûr que ce sont des rivales pour la Coupe ou le championnat. Elles l’ont montré l’année dernière avec une saison remarquable, ponctuée d’une très belle victoire en finale du championnat.
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L’an dernier, les Bordelaises vous avaient battu à trois reprises en championnat et en phase finale. Cette année, vous avez commencé à inverser la tendance (un succès en phase de poule de Coupe de France, NDLR), il faut donc enfoncer le clou dimanche.
C’est ce qu’on espère. Après, les matchs de phases finales sont souvent des rencontres un peu plus fermées. On espère toutefois pouvoir produire notre jeu, se régaler, donner du plaisir au public. On a un groupe qui est plutôt jeune, qui n’a pas trop l’expérience des phases finales et c’est à nous, les anciennes, d’essayer de leur donner ce goût du détail qu’il faut dans ces matchs-là.
Cette Coupe de France, au moins, elle permet de meubler l’absence de championnat pendant le Tournoi mais aussi de lancer de jeunes joueuses en l’absence des internationales.
Tout à fait, ça nous permet de continuer à jouer. Ça fait un mois et demi que les internationales sont parties. On a pu ainsi enchaîner trois matches, quatre avec la finale, et c’est toujours mieux de bosser lorsqu’il y a un objectif le dimanche.
L’absence de la première ligne bordelaise qui est celle de l’équipe de France, est-ce un handicap pour vos adversaires ?
Elles ont une profondeur de banc intéressante. D’ailleurs, les trois filles qui ont formé la première ligne lors de notre dernière confrontation, ce sont des internationales U20, donc des joueuses de bon niveau, avec beaucoup de potentiel. On peut dire que la relève est là.
Le Stade Toulousain vise-t-il le doublé cette année ?
Bien sûr (grand sourire). Comme chaque année ! Dans ce club, lorsqu’on porte ce maillot, c’est pour rivaliser dans toutes les compétitions. Staff comme joueuses, nous sommes toutes et tous des compétiteurs et nous espérons ramener les deux titres.
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