PORTRAITS. Les bénévoles du Bus du cœur des femmes veulent "donner aux autres"
Depuis ce mercredi 24 avril et jusqu’au vendredi 26 avril, Le Bus du cœur des femmes fait étape à Montauban, avec un village santé installé sur l’esplanade des Fontaines, en plein centre de la ville préfecture du Tarn-et-Garonne. L’occasion de rencontrer les bénévoles qui animent ces trois journées de prévention des maladies cardiovasculaires.
La docteure Hélène Paillard, addictologue et membre de l’unité d’accueil des violences à l’hôpital de Montauban
"Mon père était médecin généraliste, un de ces médecins de famille à l’ancienne qui allait chez les gens à toute heure. Quand j’étais petite il m’emmenait pour les visites parfois. Ma mère était hématologiste", se remémore la Dr Paillard. C’est cette famille de professionnels de santé qui l’a motivée à faire ce travail. Mais elle n’a pas exactement suivi le chemin de ses parents, s’intéressant à la psychologie lors de ses études. La docteure s’explique : "La conception de mon travail c’est une médecine sociale. C’est pour ça que je fais de l’addictologie et l’accueil aux victimes de violences". Une conception qui passe aussi par un engagement au travail à l’hôpital, dans le service public. C’est, pour elle, le moyen de se mettre au service des autres.
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L’addictologue est présente au village de santé du Bus du cœur des femmes pour faire la promotion de l’addictologie. "Il faut faire savoir aux femmes qu’il y a des espaces ou on peut venir parler des addictions. Sans être jugée, sans être stigmatisée", affirme-t-elle.
Clément Dias, étudiant en deuxième année en soins infirmiers
Engagé à la Croix-Rouge au lycée, le jeune homme n’était pourtant pas en voie de devenir un professionnel de santé. "Au début, je voulais faire des études de droit, c’est ce que j’avais demandé sur Parcoursup. Puis je me suis dit que j’aimais bien ce que je faisais à la Croix-Rouge… Donc, je ne suis pas allé en études de droit", témoigne Clément Dias.
Entre le lycée et l’école d’infirmier il travaille au centre d’appels du 15, ce qui l’aide à confirmer son choix d’étude. Il est sûr de passer en troisième année et d’obtenir son diplôme, et travaille dur pour pouvoir travailler en soins critiques. L’étudiant raconte : "C’est ce qui m’anime et me motive. C’est là où je pense que je peux le plus donner aux autres".
Thierry Drilhon, cofondateur d’Agir pour le cœur des femmes, association mère du Bus du cœur des femmes
Voir les cofondateurs du Bus du cœur des femmes à une étape de leur campagne nationale, c’est normal. Ils sont toujours présents. Thierry Drilhon nous a expliqué pourquoi. "Je veux comprendre et voir ce qu’il se passe. Je veux pouvoir travailler, et donner aux autres. Et puis on nous remercie aussi, et quand on donne ce n’est pas désagréable de recevoir."
Ancien dirigeant d’entreprises internationales, Thierry Drilhon est maintenant très engagé dans l’association. Selon lui, il apporte une expérience de gestion de personnes et de capital à la structure. Des compétences complémentaires de celles de la cofondatrice, Claire Mounier-Véhier, très grande cardiologue, qui apporte son expertise médicale au projet. Et c’est notamment sa rencontre avec Claire Mounier-Véhier qui l’a incité à créer l’association Agir pour le cœur des femmes.
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