VIDEO. Rugbyman mort dans l'incendie de sa maison à Bagnères : “Benjamin était vraiment une belle personne”, témoigne son patron
Le patron de l'enseigne de renom Botella Boissons, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Philippe Botella, se dit abattu après l'annonce de la mort de Benjamin Arnauné, à l’image des dix employés qui ont perdu bien plus qu’un simple salarié. Témoignage.
A lire aussi : VIDEO. Mystère à Bagnères : un cadavre et une femme disparue... la piste de l'assassinat d'un rugbyman local par son ex petite-amie
Quels souvenirs gardez-vous de Benjamin après ce terrible drame ?
Tout monde est abattu. Depuis samedi, c’est la consternation. Benjamin a commencé à travailler ici, il y a douze ans. Il a été notre premier employé, le premier de cordée ! Il était en charge du suivi des clients, des relances, des prises de commandes. C’était l'essentiel du job. Il a commencé en tant que livreur, il y a douze ans. Il a gravi les échelons dans l’entreprise pour être commercial. Il a commencé par des contrats courts et après il a signé un CDI assez rapidement car on voyait que l’on pouvait lui faire confiance.
A lire aussi : REPORTAGE. Rugbyman retrouvé calciné dans sa maison à Bagnères-de-Bigorre : le petit hameau de montagne dans la sidération
Comment avez-vous appris son décès ?
Vendredi soir, il était parmi nous avec l’ensemble du personnel. Tout le monde s’est souhaité de belles fêtes de fin d’année. Le lendemain, samedi, vers 8 heures, on a appris le drame par les pompiers. C’était la sidération. Il était amoureux de la nature. Il partageait son temps entre la chasse, la pêche et la randonnée. Il avait aussi un élevage de brebis qui venait de sa tante. C’était vraiment une belle personne. Benjamin était plutôt discret et très efficace dans son travail. Il s’est investi rapidement dans l’entreprise et on savait que l’on pouvait lui remettre les clés de la maison sans problème. Au quotidien, il travaillait du mardi au samedi matin. Il avait le sens du contact et nouait facilement le lien avec les clients.
A lire aussi : PORTRAIT. Rugbyman mort dans l'incendie de sa maison à Bagnères : "Benji, un jeune très apprécié de tous"
C’est une perte immense pour vous ?
On essaie de comprendre ce qui a pu se passer mais pour l’instant nous n’avons pas beaucoup de réponses. Il ne nous parlait pas d’éventuels problèmes dans sa vie. Cela ne nous regardait pas et on ne lui posait pas de questions sur sa vie privée. Même si l’on privilégie les relations humaines, on ne se mêle pas de ce qui peut se passer en dehors du boulot. Mais notre porte était toujours ouverte pour discuter ou se confier. On perd une pièce maîtresse, un pilier de notre entreprise.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?