Mort de Gérard Leclerc : erreur humaine ou défaillance technique ? Ce que l'on sait du crash de l'avion piloté par le journaliste
L'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances dans lesquelles le journaliste de télévision Gérard Leclerc est mort dans un accident d'avion mardi 15 août à Lavaur-sur-Loire. Les autorités évoquent déjà deux pistes probables.
Figure de la télévision, éditorialiste sur CNews depuis 2017, le journaliste Gérard Leclerc est mort dans le crash d'un petit avion de tourisme mardi 15 août, provoquant un vif émoi dans la classe médiatique et politique. Quatre jours après le drame, alors que les corps des quatre victimes ont été formellement identifiés, voici ce que l'on sait des investigations portant sur les circonstances de l'accident.
Les faits
L'avion dans lequel ont embarqué quatre personnes, parmi lesquelles Gérard Leclerc, mais aussi la fille de l'ancien ministre et président du Sénat René Monory, Michèle Monory, appartenait à l'aéroclub de Loudun (Vienne). Mardi 15 août, il était piloté par le journaliste, qui était, selon ses proches, un pilote aguerri. Gérard Leclerc devait assister jeudi à La Baule à un concert donné par son demi-frère Julien Clerc, qui lui a rendu le lendemain un vibrant hommage.
Dans un communiqué diffusé dans la nuit du drame, le parquet expliquait que l'avion Robin DR 400 avait décollé mardi à 11h07 de l'aérodrome de Loudun à destination de La Baule. À 11h37, le pilote de l'avion avait annoncé à la tour de contrôle de l'aéroport de Nantes qu'il entrait dans l'espace aérien de Saint-Nazaire mais il n'a plus donné d'autre signe.
"Il n'a émis aucun message de détresse. Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu'à 11h42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire", indique encore le communiqué du parquet de Saint-Nazaire.
L'alerte a été donnée et les premiers débris d'avion ont été "repérés dans les canaux, notamment une roue et un morceau d'immatriculation".
Les pistes privilégiées
Marie-Céline Loubaresse, vice-procureure du tribunal judiciaire de Saint-Nazaire, a indiqué jeudi 17 août qu'"à ce stade des investigations, aucun élément déterminant ne permet d’orienter vers une piste plus particulière, entre facteur humain et problème machine."
Selon la magistrate, "l’enquête judiciaire entre dans une phase complexe et au long cours, d’analyse de l’ensemble des données techniques recueillies ou en voie de recueil, tant sur le vol, sur l'appareil, que sur son pilote".
À ce stade, deux enquêtes sont ouvertes : la première, judiciaire, a été confiée à la brigade des transports aériens et au groupement de gendarmerie de Loire-Atlantique. La seconde, plus technique, a été confiée a été diligentée par le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA).
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