Mort de Gérard Leclerc dans un crash d'avion : "Il volait très régulièrement depuis des années", selon le président de son aéroclub
Le journaliste Gérard Leclerc est mort, ainsi que deux passagers, dans un crash d'avion de tourisme le mardi 15 août. Le président de l'aéroclub, dont Gérard Leclerc faisait partie, parle d'un pilote expérimenté.
Gérard Leclerc, Michèle Monory, fille de l'ancien président du Sénat René Monory, ainsi qu'un troisième passager, sont partis le mardi 15 août vers 11h de l'aérodrome de Loudun (Vienne) en direction de La Baule. Ils ne sont jamais arrivés à leur destination et des débris ont été retrouvés quelques heures plus tard près de Lavau-sur-Loire par les équipes de recherches.
Un pilote "compétent"
Le petit avion de tourisme monomoteur Robin DR400 était piloté par le journaliste. Ce dernier avait pris ses précautions avant son départ d'après le président de l'aéroclub de Loudun, Michel Richez. "Il avait fait sa consultation de météo avant de partir" et "il attendait une météo favorable", assure-t-il à Ouest-France. Il affirme que le journaliste a décollé peu de temps après.
A lire aussi : Mort de Gérard Leclerc dans le crash d'un avion de tourisme : ce que l'on sait du drame
De plus, Gérard Leclerc connaissait déjà ce trajet : "Il était allé plusieurs fois à La Baule". Michel Richez loue un pilote chevronné : "Il volait régulièrement depuis des années", avant d'ajouter : "Je suis président depuis quinze ans et il était déjà licencié de l'aéroclub". Il décrit le journaliste comme un aviateur "compétent".
Pas de contact radio
La vice-procureure de Saint-Nazaire Marie-Céline Loubaresse a déclaré ce mardi soir que "l’appareil se trouvait à proximité de Lavau-sur-Loire quand il a disparu des radars" vers 11h42. Gérard Leclerc n'avait pas contacté par radio pour signaler un problème, laissant espérer que l'avion avait simplement un souci avec sa radio.
Vers 18h30, des premiers débris de l'aéronef "ont été retrouvés à proximité d’une écluse, a ajouté la vice-procureure. Il s’agit d’une roue et d’un bout d’immatriculation. […] Les débris qui n’ont pas été extraits sont immergés entre 3 et 4 m de profondeur. L’envasement et un site difficile d’accès compliquent les recherches".
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?