Mort de Gérard Leclerc dans un crash d'avion : deux corps ont été repêchés
Les corps de deux passagers de l'avion de tourisme qui s'est écrasé mardi 15 août à Lavau-sur-Loire, avec le journaliste Gérard Leclerc aux commandes, ont été retrouvés ce mercredi en milieu de journée.
Deux corps ont été retrouvés au lendemain du crash de l'avion de tourisme piloté par le journaliste Gérard Leclerc, dans la zone marécageuse où il s'est écrasé à Lavau-sur-Loire, en Loire-Atlantique. Les deux corps ont été repêchés à la mi-journée, peu après la reprise des recherches, et n'étaient pas identifiés en début d'après-midi.
L'avion, qui appartenait à l'aéroclub de Loudun, était piloté par Gérard Leclerc, 71 ans, et avait également pour passagers Michèle Monory, fille de l'ancien ministre et président du Sénat René Monory, ainsi qu'une amie de celle-ci. La préfecture de Loire-Atlantique avait mentionné dans un premier temps la présence de trois personnes à bord du petit avion mais le parquet de Saint-Nazaire, chargé de l'enquête judiciaire, estimait mardi soir que la présence à bord d'une troisième personne devait encore être confirmée.
"Aucun message de détresse"
L'avion Robin DR 400 avait décollé mardi 15 août à 11h07 de l'aérodrome de Loudun, dans la Vienne, à destination de La Baule où Gérard Leclerc devait assister jeudi à un concert de son demi-frère, Julien Clerc, selon des proches. À 11h37, le pilote de l'avion avait annoncé à la tour de contrôle de l'aéroport de Nantes qu'il entrait dans l'espace aérien de Saint-Nazaire, mais il n'a plus donné d'autre signe.
"Il n'a émis aucun message de détresse. Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu'à 11h42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire", poursuit le communiqué du parquet de Saint-Nazaire. L'alerte a été donnée et les premiers débris d'avion ont été "repérés dans les canaux, notamment une roue et un morceau d'immatriculation".
Les recherches avaient repris ce mercredi matin dans une zone de marais bordés de hauts roseaux, où des débris de l'avion avaient été retrouvés mardi en fin d'après-midi, plusieurs heures après sa disparition des écrans radar. Des membres du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), qui mène une enquête technique parallèlement aux investigations judiciaires, étaient présents sur place.
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