Pause Guitare : la classe de Bertrand Belin au Grand Théâtre
Une classe imparable, des textes bien à lui et une performance à la hauteur de son talent. Hier, Bertrand Belin a clôturé les concerts au Grand Théâtre de la plus belle des façons.
Son timbre si particulier a fait mouche hier, en fin d’après-midi, au Grand Théâtre. Accompagné de 4 musiciens et avec une très grande classe, Bertrand Belin a proposé une majorité de morceaux issus de son septième et dernier album « Tambour vision ».
Un opus plus accès sur le synthé, composé avec son ami Thibault Frisoni – présent sur scène hier – qui a invité les spectateurs à la danse, toujours avec classe, ou à un certain dodelinement que Bertrand Belin maîtrise parfaitement.
Si l’artiste est désormais plutôt tourné vers les machines, les claviers et les (faux) instruments à vent, il n’en oublie pas la guitare, son « meilleur compagnon, toujours là comme un chien » et de passage à Albi, il ne pouvait en être autrement. Avec un festival qui se nomme « Pause Guitare », Bertrand Belin a fait honneur à la gratte. Un concert de très haute facture pour ce crooner laconique qui choisit toujours bien les mots même quand il s’adresse au public dans un humour pince sans rire.
En première partie, c’est la québécoise Lou-Adriane Cassidy, également sélectionnée pour le prix Magyd Cherfi, qui a offert une belle énergie rock, entrecoupée de morceaux plus calmes.
Une performance électrique d’un côté et une autre, jonglant plutôt entre chanson et littérature : une fois de plus, la programmation de Pause Guitare au Grand Théâtre a visé juste.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?