Albi : Gérard Poujade a rencontré les défenseurs du circuit
Une rencontre très cordiale où le maire du Séquestre a indiqué que si le représentant de l’Etat trouvait une solution pour que les courses soient légales, il ne s’y opposerait pas.
Parfois, il suffit juste de se rencontrer pour aplanir bien des tensions. C’est un peu ce qui est arrivé aux représentants des défenseurs du circuit et à Gérard Poujade, le maire du Séquestre. Celui qui est un peu censé être leur ennemi juré.
Vendredi, les deux parties se sont rencontrées à la mairie du Séquestre autour d’un café. Deux heures d’une discussion très courtoise. « En fait, personne ne le connaissait. La réunion s’est très bien passée. C’est un monsieur agréable, qui nous a appris beaucoup de choses. Cela a été très instructif. Tout le monde est parti ravi », explique Maurice Amalric, le président de l’association des bénévoles du circuit, un des organisateurs de la manifestation de la semaine dernière.
Le maire du Séquestre est resté cependant ferme sur ses positions. Il n’ira pas contre le code de la santé publique. Il a rappelé aux défenseurs de l’équipement qu’il était en tant que maire le responsable de cette dernière comme l’a indiqué la justice ces dernières années. Néanmoins, Gérard Poujade leur a affirmé que si le préfet trouvait une solution pour que les manifestations thermiques soient légales, il ne s’y opposerait pas. Rappelons que ce dernier a pris un arrêté interdisant à plus de 4 véhicules thermiques de rouler en même temps sur le circuit. Mais si une solution est trouvée, il ne fera pas jouer l’arrêté. « Il nous a également assuré qu’il n’avait rien contre le circuit », commente Maurice Amalric. Ni contre l’aérodrome et le parc des expositions d’ailleurs.
Voilà qui a donné du baume au cœur des amoureux de sports mécaniques, attachés à l’histoire de ce circuit et à leur passion. Le maire du Séquestre est cependant pessimiste quant aux possibilités qui s’offrent au représentant de l’Etat.
Mais qu’importe, une porte s’est ouverte. Et le maire du Séquestre veut aller plus loin. Il aimerait organiser une rencontre entre les riverains et les défenseurs du circuit. « Il faut arrêter la quête aux boucs émissaires. Dans cette affaire, chacun d’entre-eux est victime du système. Maintenant, il faut apaiser la situation », assure-t-il.
Là encore, à part s’invectiver sur les réseaux sociaux, les deux parties ne se connaissent pas. Peut-être que de se rencontrer et de parler permettra d’aplanir les tensions ?
Quoi qu’il en soit la balle est désormais dans les mains du représentant de l’Etat.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?