Circuit Albi : Le maire du Séquestre ne lèvera pas son arrêté interdisant ainsi toutes compétitions
L’arrêté empêche plus de 4 véhicules thermiques de rouler en même temps sur la piste. Ce qui bloque l’organisation de compétitions comme les grands prix.
Voilà qui va doucher les attentes des amateurs de sport automobile. Gérard Poujade, le maire du Séquestre, ne lèvera pas son arrêté interdisant à plus de quatre véhicules thermiques de rouler sur le circuit en même temps. Ce qui hypothèque le déroulement du grand prix camion, du grand prix d’Albi et autres manifestations…
Le maire du Séquestre est très clair sur sa position, il n’y aura pas de retour en arrière même si l’évolution que souhaite donner la ville d'Albi au circuit va dans le bon sens. Vendredi dernier, la ville a annoncé les grandes lignes de ses projets pour le circuit.
Outre le pôle européen des nouvelles mobilités en cours de création, il est envisagé de développer une activité sportive et ludique autour de l’électrique. Et pour ce faire de construire une seconde piste. Néanmoins, la ville souhaite garder quatre événements thermiques par an. Ils contribuent à l’attractivité et à la renommée de la cité.
Mais pour que ces derniers aient lieu, le maire du Séquestre où est situé le circuit, doit lever son arrêté qui interdit à plus de 4 véhicules thermiques de rouler sur la piste en même temps. Chose qu’il avait faite en 2022 pour permettre aux compétitions d’avoir lieu. Seul problème donc, ce ne sont pas dans ses intentions.
« Ce sont les arrêtés qui ont permis de finaliser cette évolution. Sans eux, jamais nous n’y serions arrivés. Donc en conservant ces textes qui sont dans le respect de la loi, on aide à une transition plus rapide », assure-t-il.
« Ce serait indéfendable devant un tribunal »
Le maire du Séquestre rappelle qu’à deux reprises, il a pris des dérogations. « On a fait quatre tests en 2022. À chaque fois, il n’y a pas eu une heure où le code de la santé publique a été respecté », dénonce-t-il. Et le maire de souligner que s’il prenait un arrêté en ce sens, il serait attaqué au tribunal administratif.
Car comme il le rappelle, ce serait prendre des mesures qui vont à l’encontre du respect de la loi. « Ce serait indéfendable devant un tribunal », assure-t-il. C’est la position qu’il a tenue en préfecture lors d’une rencontre avec la maire d’Albi et le préfet du Tarn.
Néanmoins le maire du Séquestre qualifie les orientations de la ville de « bonne nouvelle ». « Je ne demande qu’à y croire. Le circuit doit devenir un lieu de développement économique et le code de la santé public doit être respecté », affirme-t-il. « Ce sont des propositions que nous avions faites, il y a douze ans en arrière. Ce qu’on regrette c’est de n’être associé à rien et de découvrir les choses au fur et à mesure », ajoute-t-il.
Et le maire de rappeler que l’hypothèse d’un second circuit avait déjà été envisagée, il y a 15 ans en arrière. « Je me tiens à leur disposition pour leur indiquer les pistes évoquées à l’époque ». Par contre, Gérard Poujade s’interroge sur le prix d’un tel aménagement.
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