Bernard Lavilliers, Cimafunk, Orchestra Baobab... Tempo Latino 2023 se dévoile, dépaysement garanti !
Du Sénégal à New York, en passant par La Havane... et Saint-Etienne ! La 28e édition du festival musical gersois met le cap sur les rythmes latinos et afro-cubains du 27 au 30 juillet prochain.
Après les retrouvailles réussies avec le public l’an dernier, à la suite de deux années de pause forcée Covid, Tempo Latino promet un voyage bigarré du 27 au 30 juillet prochain, dans les arènes de Vic-Fezensac.
Un périple qui débutera par les origines, depuis "Mama Africa", avec une formation née dans les 1970 et redécouverte dans les années 2000 : Orchestra Baobab. Le groupe est né dans la Médina de Dakar (Sénégal) et s’est construit grâce à l’apport de personnalités musicales diverses. À l‘occasion de ses 50 ans d’existence, Orchestra Baobab livrera son mélange unique de rythmes et sons afro-latins sur la scène des arènes le vendredi soir.
L’escale suivante se fera du côté de Santiago de Cuba, avec le Grupo Compay Segundo, qui cultive l’héritage musical du fameux chanteur guitariste espiègle de Buena Vista Social Club… mais pas uniquement. Pour son album "Vivelo" (sorti en octobre 2022), le groupe – guidé par le fils de Compay Segundo, le contrebassiste Salvador Repilado – s’est entouré de la fine fleur de la musique actuelle cubaine.
Bernard Lavilliers, « baroudeur de l‘âme humaine », offrira un voyage aux couleurs de son "O Gringo"
Le lendemain, samedi 29 juillet, Tempo se transporte dans l’Etat mexicain d’Oaxaca, avec la chanteuse Lila Downs. Américaine par son père, Mexicaine par sa mère, l’artiste à la voix de velours porte le combat de la diversité culturelle et musicale (cumbia, ranchera, bolero…). Avant un retour à Cuba, avec Cimafunk qui avait enflammé les arènes de Vic en 2019 avant de poursuivre son ascension à l’échelle mondiale, porté par des shows survoltés. « Sa formation s’est étoffée, c’est un artiste bluffant, extrêmement gentil, qui adore la France où il vit entre deux tournées et visites à la famille à Cuba… Ça lui fait plaisir de revenir à Tempo et ce sera un plaisir pour nous de le retrouver », raconte Eric Duffau, directeur artistique du festival gersois.
Pour la dernière soirée, celle du dimanche, place à un invité inédit et à un monument de la chanson française : Bernard Lavilliers. Avec ses six musiciens, le natif de Saint-Etienne se démultipliera durant l’été à l’occasion de sa tournée autour de l’album "O’Gringo" (sorti en 1980), pour un retour aux sources avec des titres devenus cultes : O Gringo, Stand the ghetto, La Salsa, Traffic, Attention fragile, Sertao…
De Rio à Paris, en passant par New York et Kingston, c’est l’occasion pour Tempo Latino de « faire un lien entre ses voyages, sa rencontre avec Ray Baretto (grand percussionniste et chef d’orchestre portoricain new-yorkais, décédé en 2006, NDLR) et l’âme du festival », dixit Eric Duffau, heureux d’accueillir « un baroudeur de l’âme humaine » et ses récits « de rencontres de rues, de quartiers chauds, de bars vivants et de club à jouer… »
Fougue new-yorkaise
En guise de bouquet final dans le « chaudron » de Joseph-Fourniol, La Excellencia offrira au public sa salsa brute de décoffrage, au style et au son affinés au fil des ans (le groupe a été fondé en 2005 à New York). « Avec ce melting-pot de musiciens portoricains, colombiens, entre Bronx et Spanish Harlem de New York, le lien se fait naturellement avec la première partie de Bernard Lavilliers, juge Eric Duffau. Ce groupe défend une identité, le son new-yorkais, et fait vivre la salsa, les rythmes de Montuno, qui rassemblent et embellissent la vie. »
L’embarquement n’est pas imminent mais les amateurs de rythmes latinos et de soirées endiablées peuvent déjà prendre date pour le voyage en quatre escales prévu au cœur de l’été gersois…
Camping : pass 3 concerts, emplacement garanti
Les réservations pour les quatre soirées de Tempo Latino 2023 (du 27 au 30 juillet) sont ouvertes en ligne sur le site du festival, de 20 € (jeudi soir, pour le concert d’Ana Tijoux à la Conga) à 50 € en prévente. À noter que le pass concerts de 3 jours, disponible au tarif de 120 €, donnera droit cette année à un emplacement gratuit à l’aire d’accueil du festival au stade de rugby Le Goulin.
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