Double assassinat de deux professeurs dans les Hautes-Pyrénées : Cédric Tauleygne possède un compte bancaire crypté en Israël
Cédric Tauleygne, soupçonné d'avoir tué son épouse Aurélie Pardon et son amant Gabriel Fourmigué à Pouyastruc dans les Hautes-Pyrénées en juillet dernier, était titulaire d'un compte bancaire crypté en Israël. De quoi relancer l'enquête ?
Les enquêteurs qui tentent de résoudre le mystérieux double assassinat de Pouyastruc dans les Hautes-Pyrénées, le 4 juillet 2022, ont peut-être une nouvelle piste.
Cédric Tauleygne, soupçonné d'avoir tué son épouse Aurélie Pardon et son amant Gabriel Fourmigué, possède en effet un compte bancaire crypté en Israël sur lequel se trouvent 12 000€, selon des informations de France Bleu Béarn Bigorre, confirmées par le procureur de la République de Pau.
Cavale ou suicide ?
Que comptait faire Cédric Tauleygne, 35 ans, de cet argent ? D'après nos confrères, ce dernier n'aurait effectué aucun retrait depuis le meurtre. Une information qui n'accrédite donc pas la thèse d'une cavale de la part de celui qui est recherché depuis cinq mois.
Toujours selon France Bleu Béarn Bigorre, Cédric Tauleygne aurait effectué des recherches sur internet quelques semaines avant les faits sur Xavier Dupont de Ligonnès et "comment se suicider".
La piste espagnole se poursuit
Cédric Tauleygne était en instance de divorce avec son épouse, Aurélie Pardon. Une situation mal vécue par cet ancien réserviste de la gendarmerie et de l’armée soupçonné d’avoir abattu par arme à feu les deux professeurs au domicile de Gabriel Fourmigué, mettant ainsi à exécution un plan minutieusement préparé.
Les enquêteurs ont ensuite remonté une partie de son activité en Espagne durant les deux jours qui ont suivi le drame. Mais les recherches menées par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, aidés par les unités locales et la Guardia civil espagnole, n’ont pas permis de retrouver la trace du fuyard. Le dernier appel à témoins, lancé fin juillet par les autorités judiciaires, en France comme en Espagne, n’a rien donné.
Cependant, le parquet de Pau indique à nos confrères de la radio publique locale que "la coopération entre les Français et les Espagnols se poursuit et des recherches continuent d'être menées en Espagne".
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