Législatives 2022 en Haute-Garonne : que vont devenir les députés sortants qui ont été battus dimanche ?
Jean-Luc Lagleize, Elisabeth Toutut-Picard et Sandrine Mörch, candidats sortants battus aux législatives, préparent leur reconversion.
Durs, durs les lendemains de défaite électorale. C’est un peu l’état d’esprit des trois députés haut-garonnais sortants de la majorité présidentielle qui n’ont pas signé pour un second mandat à l’Assemblée nationale, lors du second tour des législatives, dimanche 19 juin.
Jean-Luc Lagleize (2e circonscription), Elisabeth Toutut Picard (7e) et Sandrine Mörch (9e) ont le regard d’ores et déjà tourné vers l’avenir, pour certains le retour à une vie professionnelle loin des ors de la République.
« Il faut tourner la page », chantait Claude Nougaro et Jean-Luc Lagleize, né à Tarbes (Hautes-Pyrénées) il y a 64 ans, confie son indécision pour la suite après sa défaite contre Anne Stambach-Terrenoir (LFI-Nupes). Dans un premier temps, il lui faut régler le tout-venant.
"Je vais résilier le bail de la permanence"
« Je suis en train d’aider mes trois collaborateurs, deux à Paris et un à Toulouse, à retrouver du travail, explique-t-il. Je vais aussi résilier le bail de ma permanence et puis je vais prendre deux mois de vacances, car je n’en ai quasiment pas pris pendant cinq ans. »
Diplômé en informatique, dans la gestion de patrimoine (il avait son propre cabinet) et ancien élu local, il assure ne pas avoir « décidé s’il reprenait une activité professionnelle à la rentrée ».
« J’ai le sentiment du travail accompli », analyse pour sa part Elisabeth Toutut-Picard, âgée de 68 ans, qui estime avoir réalisé « un score très honnête » de 48,83 % face au nouveau député Christophe Bex (Nupes). Mais dénonce un résultat émaillé de « plus de 5 000 bulletins nuls et d’une abstention record ». L’avenir de cette ex-directrice du CHU de Toulouse ?
"J'espère me venger..."
Elle se voit bien poursuivre le travail engagé sous sa mandature avec le programme santé et environnement. « On peut continuer à faire de la politique, défendre l’intérêt général, sans pour autant être députée. Pendant quatre ans, parallèlement à mon travail de parlementaire, j’ai présidé une instance extraparlementaire et interministérielle, le GSE, groupe santé environnement, un Think tank dont la mission est de produire, nourrir et contrôler un plan national santé/environnement. Je compte poursuivre mes travaux en la matière. »
Du côté de Sandrine Mörch, d’aucuns la voient revenir à la rédaction de France 3 Occitanie. « J’espère me venger en redevenant journaliste », a-t-elle lâché, dimanche dernier. Contactée par la Dépêche du Midi, elle n’a pas donné suite.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?