Résultats présidentielle : Édouard Philippe, Manuel Valls, François Bayrou... Les principales réactions au niveau national
Les réactions se sont succédé toute la soirée après l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle.
Christophe Castaner, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale
"Je suis naturellement prudent. Aujourd’hui, on peut se satisfaire de voir qu’Emmanuel Macron progresse par rapport à il y a cinq ans. Il y a un large soutien et une vraie dynamique en sa faveur, mais il n’empêche que l’élection se fait sur deux tours. Nous l’avons dit de façon permanente avant le premier tour, rien n’est fait ce soir et en attendant, il faut se mobiliser, totalement, et faire en sorte que les Français se posent une question simple : qui veulent-ils comme chef des armées, chef de la diplomatie ? Quelqu’un qui est aligné sur Vladimir Poutine ou Emmanuel Macron qui marque son leadership européen ?"
Ségolène Royal, ex-candidate à la présidentielle en 2007
"Je voterai pour Emmanuel Macron. Je regrette profondément pour la France et le reste du monde qu’on ait une candidate d’extrême droite au second tour de la présidentielle à nouveau. […] Si les candidats (de gauche, ndlr) s’étaient retirés, Jean-Luc Mélenchon serait au second tour. Ils ont eu tort de maintenir leur candidature."
Jean-Michel Baylet (PRG), ancien ministre
"Je suis extrêmement affecté par le score obtenu par la candidate de l’extrême-droite, et j’y vois la montée de la colère, du racisme, de l’intolérance et de la peur de l’autre en France. Au deuxième tour, deux camps s’affronteront : ceux qui aiment la République, et ses ennemis. J’appelle à voter Emmanuel Macron."
Manuel Valls, ancien Premier ministre
"C’est un bon résultat pour Emmanuel Macron. Et c’est une première étape avec des Français qui ont participé, qui ont donné leur sentiment, il faut évidemment l’écouter attentivement. Et se dessine dès ce soir la confrontation démocratique pour le second tour, et donc les enjeux pour la France, pour l’Europe, le besoin de protection qu’expriment les Français, de justice sociale. C’est à Emmanuel Macron désormais d’incarner ce combat face au projet dangereux que représente Marine Le Pen."
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Édouard Philippe, maire du Havre et ancien Premier ministre
"Les Français ont placé Emmanuel Macron en tête de l’élection présidentielle, et je m’en félicite. […] Mais je veux alerter mes concitoyens sur le choix important qui s’offre à eux dans la perspective du second tour. Parce que la France ne sera pas la même si elle est présidée demain par Madame Le Pen. […] Si comme moi, on est attachés à une France qui est grande lorsqu’elle tient à cette idée de liberté, qui est puissante quand elle est influente dans une Europe forte ; si on est attachés à une France prospère, où le chômage diminue et les investissements s’accélèrent, où le plein-emploi est en vue, alors on doit s’engager pour le président de la République."
Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole de Yannick Jadot
"Aujourd’hui, la question, c’est comment on sauve la France de l’extrême droite, qui représente un danger très important. Et je dis à Emmanuel Macron qu’il faut qu’il aille chercher les voix de gauche et écologistes une par une, et qu’il descende de son piédestal, parce que ce n’est pas en évitant la campagne comme il l’a fait au premier tour qu’il arrivera à faire la différence au second. Moi, je voterai Emmanuel Macron, je n’ai aucun doute là-dessus, mais ce n’est pas moi qu’il faut convaincre."
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste
"Nous saluons Anne Hidalgo, son engagement, sa détermination et son courage sans faille. Malgré le programme ambitieux qu’elle a porté, le 10 avril 2022 marque un l’échec de notre famille politique. Incapable de se rassembler et d’unir ses forces, elle a laissé orphelins une grande partie des électeurs. […] Les élections législatives doivent être le temps du sursaut et du débat qui n’a pas pu avoir lieu lors de la présidentielle."
François Bayrou, maire de Pau et Haut-commissaire au plan
"Ce résultat est un démenti incroyable à tous ceux qui prétendaient que le président de la République n’avait plus la confiance des Français. […] Ce que les Français ont dit, c’est qu’ils voulaient à tout prix écarter les aventures qui mettaient en péril le pays, son unité, son image et son rôle en Europe."
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