Convoi de la liberté : la Toulousaine Pascale est entrée dans Paris "sans problème"
Pascale fait partie des organisatrice du « Convoy France » pour la région Midi-Pyrénées. Elle est partie de Toulouse, jeudi à midi, du rond-point de Sesquières, en direction de Paris. À bord de son camping-car, cette professeur des écoles à la retraite a amené une autre amie militante, Béatrice.
Les deux Toulousaines sont arrivées à Paris, samedi, après une première nuit passée à Limoges et une deuxième à Orléans. «Tout le long de la route, nous avons eu un accueil formidable. Les gens nous attendaient pour nous applaudir, nous soutenir. C’était très émouvant », dit Pascale.
Pour effectuer ce périple jusqu’à Paris, cette militante a entièrement customisé son camping-car. « Depuis Toulouse, nous avons emprunté le trajet vert, où il y avait énormément de femmes. J’ai mené un très grand convoi. Au départ, on n’avait aucune idée du nombre de personnes qui allaient se rassembler. La veille du départ, on attendait 50 personnes de Perpignan, ils sont arrivés à 100. Les gens se sont agrégés au dernier moment parce qu’ils en entendaient parler. Il y a eu un vaste élan de solidarité. Ils ont apporté des victuailles pour tous mais aussi des dons pour nous aider à payer l’essence », poursuit cette Gilet jaune de la première heure.
Samedi, Pascale et Béatrice ont réussi à entrer dans Paris « sans problème. Nous nous sommes baladés dans la ville à plusieurs camping-cars. » Elles ont quand même été arrêtées deux fois par la police «pour des contrôles d’identité et des verbalisations mais cela s’est bien passé », reconnaît la Toulousaine. D’ailleurs à un policier qui lui demandait si elle ne serait pas mieux à Toulouse, Pascale a même répondu qu’elle était là pour « préparer un avenir meilleur à ses petits-enfants. » Féministe et écolo dans l’âme, Pascale a choisi de prendre part au « Convoy France » pour « se faire entendre. Le mouvement des Gilets jaunes a été formidable mais il n’a pas abouti alors que ses revendications étaient basiques : vivre dignement, partager les richesses, écouter le peuple avec l’avènement d’une VIe République, etc. On ne demande pas la lune. Après cela, il y a eu le covid et ses lois liberticides. Le fil directeur de ce convoi, c’est le pass vaccinal qui crée des inégalités de droits», rappelle Pascale.
De Paris, son camping-car va poursuivre sa route ce week-end, en direction de Bruxelles.
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