"Cannibale des Pyrénées" : la victime toulousaine a été opérée de fractures aux deux bras
Agressée dans la soirée du mercredi 19 janvier, à Toulouse, par le "Cannibale des Pyrénées", un homme réputé dangereux qui s'était échappé de l'hôpital Marchant, une femme de 73 ans a dû être opérée ce vendredi 21 janvier. Elle souffre de fractures aux deux bras.
Hospitalisée mercredi 19 janvier dans la soirée parce qu'elle souffrait de traumatismes importants après des coups portés avec un gros bâton au niveau du crâne et des bras par le "Cannibale des Pyrénées", une Toulousaine de 73 ans a été opérée ce vendredi 21 janvier au matin à l'hôpital Purpan. Les chirurgiens ont dû intervenir pour réparer ses bras, cassés par les coups.
Pour l'instant, cette retraitée agressée gratuitement près de son domicile dans le quartier des Chalets, à Toulouse, n'a pas pu être examinée par le médecin légiste. Et elle n'a pas été entendue par les enquêteurs de la sûreté urbaine.
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Intervention courageuse d'un voisin
Mercredi soir, cette femme promenait son chien quand un ancien militaire - connu pour avoir tué un agriculteur à la retraite âgé de 90 ans en novembre 2013 dans les Hautes-Pyrénées dont il avait mangé le cœur et la langue - l'a agressé. L'intervention courageuse d'un voisin, alerté par les cris et qui est parvenu à maîtriser l'agresseur en le frappant avec la crosse d'un fusil, a sous doute évité le pire.
En effet en novembre 2013, cet individu s'en était pris dans des conditions un peu similaires à un retraité à Nouilhan, au nord de Tarbes. Il l'avait tué en le frappant avant une barre de fer. À son retour d'Afghanistan en 2013, ce militaire aurait souffert d'un état post-traumatique, qui aurait évolué vers une schizophrénie.
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Il s'enfuit de l'hôpital
Cet homme faisait depuis l'objet d'un traitement psychiatrique. À l'hôpital Marchant, établissement spécialisé de Toulouse, il ne se trouvait pas dans un service fermé et il aurait profité d'une sortie dans le parc de l'hôpital pour partir se promener mercredi matin...
Après quelques heures de garde à vue, et l'avis d'un médecin qui n'a pas jugé son état compatible avec une garde à vue, il a été reconfié aux équipes de psychiatrie jeudi 20 janvier et placé, cette fois, à l'isolement dans un service fermé.
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Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte par le parquet de Toulouse, vendredi 21 janvier, "afin de poursuivre les investigations et de vérifier la responsabilité de l'auteur de la commission des faits, par voie d'expertise psychiatrique", indique le procureur de la République de Toulouse.
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