Nicolas Hulot accusé de viol : "La justice ne se rend pas sur les plateaux télé" selon Eric Dupond-Moretti
Nicolas Hulot a pris la parole sur BFM TV mercredi 24 novembre pour se défendre d'accusations de viol qui ne sont pas encore connues.
Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a réagi jeudi 25 novembre sur LCI à la prise de parole de Nicolas Hulot concernant de nouvelles accusations de viol dont il fait l'objet. La veille, sur le plateau de BFM TV, l'ancien ministre a démenti ces faits, avant même qu'ils ne soient divulgués.
France 2 doit diffuser ce jeudi soir à 21h05 un numéro d'Envoyé Spécial dans lequel plusieurs femmes accusent Nicolas Hulot de violences sexuelles.
Pour Eric Dupond-Moretti, "la justice ne se rend pas sur les plateaux de télévision ou sur les réseaux sociaux".
"Peut-être que le parquet s'emparera de l'affaire"
"Je ne sais pas ce que fera le parquet, car je ne peux pas, en tant que ministre, donner de directive, peut-être qu'il s'emparera de cette affaire", a-t-il ajouté. Le ministre a précisé que si "les faits énoncés sont prescrits, cela n'interdit pas au parquet de mener une enquête pour recherche d'autres plaignants éventuels".
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Le ministre a estimé que "la justice a la charge de rendre des décisions de culpabilité ou d'innocence".
Selon ses dires, le gouvernement a "tout fait" pour que "la parole se libère dans les meilleures conditions pour les victimes". Une déclaration qui intervient alors que depuis plusieurs semaines des militantes féministes dénoncent par le #DoublePeine la mauvaise prise en charge de femmes victimes de violences sexistes et sexuelles par les forces de l'ordre.
La ministre déléguée en charge de la citoyenneté, Marlène Schiappa a également réagi à la prise de parole de Nicolas Hulot, se disant "interpellée" par ces faits. Interrogée sur BFM TV à ce sujet, elle a d'abord adressé une "pensée" à toutes les femmes victimes de violences sexuelles.
Elle a ensuite déclaré qu'elle "espér[ait] que la justice ouvre une instruction, s'il y a des éléments".
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