Affaire "le Grêlé" : le fils d'une amie d'enfance de François Vérove témoigne
Ce jeudi 30 septembre, François Vérove a été identifié comme étant le tueur et violeur en série surnommé "le Grêlé". Le fils d'une de ses amies d'enfance témoigne sur leur relation.
Ce jeudi 30 septembre, François Vérove a été identifié post-mortem comme étant le tueur et violeur en série surnommé "Le Grêlé". Le criminel, recherché depuis 35 ans, était responsable du meurtre et viol de Cécile Bloch en 1986, ou encore de ceux Gilles Politi et d'Irmgard Muller en 1987. Alors qu'il était convoqué pour un test ADN dans le cadre de l'enquête sur "Le Grêlé", François Vérove s'est suicidé, avouant être le tueur en série dans une lettre posthume. Des aveux confondus par son ADN, correspondant à celui trouvé sur les scènes de crime.
Gendarme, policier, élu municipal ; François Vérove semblait avoir une vie classique. Derrière lui, ses proches témoignent. Le fils d'une amie d'enfance de François Vérove témoigne auprès de BFMTV d'un homme de "confiance" pour sa mère, lorsqu'ils habitaient dans le Nord à Marcq-en-Baroeul.
"Un soir il lui propose de se suicider tous les deux"
"Ils avaient de longues discussions parfois, ils se racontaient leurs vies, ce qui se passait bien, ce qui ne se passait pas bien. Ils parlaient beaucoup de leurs états d'âme, de leurs problèmes" témoigne le fils d'une ancienne amie de François Vérove. Selon le jeune homme, celui qui s'est avéré être "Le Grêlé" aurait proposé à sa mère de se suicider ensemble, au cours de l'une de ses conversations.
"Il y a un soir où ils discutaient de ce qui ne se passait pas forcément bien dans leur vie, comme tout adolescent parfois on a des problèmes, des états d'âme, elle lui confiait cela et lui pareil. Il avait parfois des problèmes au niveau de sa famille, avec son père, et un soir il lui propose de se suicider tous les deux. La réaction de ma mère, évidemment, a été un petit peu un choc", raconte-t-il.
Selon le jeune homme, cette proposition "étrange" n'aurait cependant pas "brisé" leur "amitié". "A posteriori, elle se dit quand même qu'il y avait peut-être quelques petits indices qu'on n'a pas trop voulu voir. En tout cas, c'était quelqu'un qui avait l'esprit tourmenté", détaille le jeune homme.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?