Affaire Elisa Pilarski : Brigitte Bardot écrit à Eric Dupond-Moretti pour sauver le chien Curtis de la peine de mort
La célèbre actrice et activiste dans la défense des animaux, Brigitte Bardot a écrit au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, afin de prendre la défense du chien Curtis, déclaré coupable dans la mort d'Elisa Pilarski, la jeune femme enceinte retrouvée morte en 2019.
Brigitte Bardot s'empare de l'affaire Elisa Pilarski. Cette jeune femme retrouvée morte en 2019 en forêt de Retz, a été mordue à plusieurs reprises par son chien Curtis selon les résultats de l'autopsie.
Les expertises réalisées, soit les tests ADN et les expertises vétérinaires, "tendent à démontrer l’implication exclusive" de Curtis, chien de son compagnon, un American Pitbull Terrier provenant d’un élevage des Pays-Bas sans "qu'aucun élément" ne mette en cause les chiens de chasse à courre, présent dans les parages du drame ce jour-là.
Publiée sur Twitter, une lettre rédigée par Brigitte Bardot demande que "la peine de mort abolie en France, ne doit pas être prononcée à l’encontre de Curtis dont la culpabilité est loin d’être établie même si elle arrange tout le monde"."Curtis est aujourd’hui le coupable idéal, écrit-elle dans cette missive adressée à Eric Dupond-Moretti, mais nous savons tous qu’une meute livrée à elle-même, comme celle du "rallye de la passion" lors du drame, en l’absence du piqueux malade ce jour-là, représente un danger réel, si les chasseurs étaient moins malhonnêtes ils le reconnaîtraient eux-mêmes".
#ElisaPilarski
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) November 16, 2020
Lettre ouverte à @E_DupondM sur le drame d'Elisa Pilarski "La peine de mort a été abolie en France, elle ne doit pas être prononcée à l’encontre de Curtis dont la culpabilité est loin d’être établie même si elle arrange tout le monde." https://t.co/Ahf0yEtV0R pic.twitter.com/EVcM2PcDSu
"Je connais votre passion et votre militantisme pour la chasse, la corrida et autres pratiques que je dénonce, je fais appel non pas à l’homme mais au ministre. Nous avons besoin de connaître la vérité, cette affaire dramatique a encore bien trop de zones d’ombre sur lesquelles il faut faire la lumière", poursuit la présidente de la Fondation qui porte son nom, concluant par : "il serait doublement criminel d’accuser et de condamner à mort un innocent".
Dans la même veine, le compagnon d'Elisa Pilarski, Christophe Ellul, avait pris la défense de son chien. "Curtis est innocent. Il n'aurait jamais tué Elisa", a assuré le jeune homme évoquant un animal qui n'avait "jamais eu d’agressivité envers moi, envers Elisa, envers des enfants". "Curtis n’a jamais été méchant, il aimait Elisa, il n’était pas agressif", a-t-il insisté.
Pourtant en février dernier, Christophe Ellul, le compagnon de la jeune femme enceinte au moment des faits, avait menacé de l'euthanasier lorsque ce dernier est venu récupérer Curtis au chenil où celui-ci était gardé pendant les premiers jours de l'enquête. "Putain, il m'a mordu il faut l'euthanasier !", avait lancé Christophe Ellul devant les gendarmes
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?