Hondelatte se paie Morandini dans ONPC : «Un gros dégueulasse et un immense pervers»
Christophe Hondelatte était très en forme pour son retour dans On n’est pas couché samedi soir : le journaliste s’est en effet emporté contre Jean-Marc Morandini, mais également Laurence Ferrari et Audrey Pulvar.
Alors que la situation est au point mort sur i>Télé avec une grève massive des journalistes contre l’arrivée de Jean-Marc Morandini sur leur antenne, Christophe Hondelatte a commenté sur le plateau la mise en examen de son homologue : « Je pense qu’il n’arrivera rien à Morandini pénalement. La France a découvert que Morandini était un gros dégueulasse et un immense pervers. (…) A mon sens, ça signe la fin de sa carrière. Pourquoi Bolloré s’entête à imposer ce type à une chaîne qui n’en veut pas ? », s’interroge le journaliste.
« Je vois un chef d’entreprise qui est en train de faire un immense doigt d’honneur aux journalistes, à la France d’une certaine manière », poursuit Christophe Hondelatte, précisant que pour lui, Jean-Marc Morandini est un animateur « et pas un journaliste ». C’est pourquoi il soutient le mouvement de grève chez i>Télé.
« Il faut qu'elles soient toutes les deux beaucoup plus courageuses »
Mais le sniper poursuit en taclant Audrey Pulvar et Laurence Ferrari : « Audrey Pulvar, la grande révolutionnaire du journalisme français, toujours prompte à donner des leçons et prompte à dire que Monsieur Baupin ne peut pas rester député parce qu'il a commis des fautes à l'égard des femmes, n'a pas dit un mot au sujet de Morandini », s’est-il insurgé. Même constat pour Laurence Ferrari, trop discrète selon lui. « Il faut qu'elles soient toutes les deux beaucoup plus courageuses. Franchement, je le leur demande ».
Dimanche soir, l’ex-présentatrice du JT de TF1 est enfin sortie de son silence, s’exprimant sur le conflit de la chaîne du groupe Canal via son compte Facebook : « Il faut que le dialogue reprenne ! Je comprends parfaitement l’inquiétude et la tension qui règnent au sein de la rédaction d’i>Télé puisque j’ai l’honneur d’y travailler depuis 4 ans et d’y être présente tous les jours. La grève qui risque d’entrer dans sa deuxième semaine est une souffrance pour chacun d’entre nous. (…) J’entends aussi et je partage les interrogations sur la place de Jean-Marc Morandini - mis en examen pour corruption de mineurs aggravée - sur l’antenne d’une chaîne toute info, même si j’estime qu’il ne m’appartient pas de décider qui a le droit ou non d’y intervenir, tant que la justice n’est pas passée. »
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