Covid-19 : "Je cherchais les moyens de ne pas ouvrir de centres de vaccinations"… Les propos polémiques d’une ancienne directrice d’ARS
L’ancienne directrice de l’Agence régionale de Santé (ARS) du département de Dordogne a tenu des propos polémiques, indiquant notamment qu’elle ne "cherchait pas à ouvrir de centres de vaccination" durant la crise Covid.
Aujourd’hui à la retraite, Marie-Ange Perulli était la directrice de l’antenne départementale de l’ARS en Dordogne durant la crise Covid. Invitée à s’exprimer lors d’un colloque du "Conseil scientifique indépendant " – qui remet en cause la gestion de la pandémie – le 8 mai dernier à Saintes (Charente-Maritime), cette dernière a tenu des propos polémiques.
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\ud83d\udca5Avt hier à Saintes au #CSI : Témoignage de l'ancienne Directrice de l'ARS Dordogne Marie Ange Perulli qui a exercé pendant la covid (Elle vient de prendre sa retraite) "Les urgences n'etaient pas engorgées, On nous demandait de fermer des services, pas de dépistage de cancer,… pic.twitter.com/dr5YaHBf82
— LE GÉNÉRAL \ud83d\udc8e (@LEGENERAL_OFF) May 10, 2024
"Les urgences n’étaient pas engorgées", "il n’y avait pas plus de décès que ça dans les Ehpad, "de nombreux services de l’hôpital étaient vides avec des médecins qui tournaient en rond", "je cherchais les moyens de ne pas ouvrir de centres de vaccination"… Dans une vidéo relayée en nombre sur les réseaux sociaux, notamment dans la sphère complotiste, l’ancienne directrice multiplie les propos qui ont heurté jusqu’au ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux.
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Ce dernier a notamment dénoncé un discours faisant "honte à tous les professionnels qui oeuvré sans relâche pendant la crise du Covid" et a annoncé un dépôt de plainte.
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Profondément attaché à la vérité scientifique, j’ai été choqué par ces propos qui font honte à tous les professionnels de santé qui ont œuvré sans relâche pendant la crise du COVID.
— Frédéric Valletoux (@fredvalletoux) May 15, 2024
J’ai demandé à ce qu’une plainte soit déposée sans délai devant la justice. https://t.co/Y5J3xKrodx
Auprès du Parisien, le président de l’ARS Nouvelle-Aquitaine Benoît Elleboode, en poste depuis octobre 2020, a lui fait part d’un sentiment de "trahison". "Jamais, pendant qu’elle était en poste, elle ne m’a exprimé d’opposition aux mesures décidées", indique-t-il. Et ce dernier de préciser avoir mandaté son service juridique en vue d’éventuelles poursuites à l’encontre de son ancienne collaboratrice.
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