Dette de la France : pourquoi les agences Moody’s et Fitch ont décidé de ne pas dégrader la note souveraine du pays malgré un déficit record
Les agences de notation Moody’s et Fitch ont décidé de ne pas dégrader la note souveraine de la France ce vendredi soir. Toutes deux jugent le risque de défaut du pays très faible.
L’agence de notation Moody’s a maintenu vendredi la note souveraine de la France, au niveau "Aa2" avec perspective stable, jugeant le risque de défaut très faible malgré la récente dégradation des finances publiques du pays. Un peu plus tard dans la soirée, l’agence de notation Fitch, qui avait dégradé l’année dernière la note souveraine de la France, l’a elle aussi laissée inchangée au niveau "AA-" avec perspective stable.
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L’agence avait laissé entendre dès le début du mois qu’elle ne comptait pas abaisser davantage cette note à moins d’un accroissement "conséquent" de la dette, mais son avis était scruté : le déficit public de la France a en effet lourdement dérapé à 5,5 % du PIB en 2023 au lieu de 4,9 % espérés, et avec 110,6 % de PIB de dette, elle a le troisième plus fort ratio de dette de l’UE après la Grèce et l’Italie.
"Redoubler de détermination"
Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a très vite réagi : "Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la République : être sous les 3 % de déficit en 2027", a déclaré le ministre dans un communiqué.
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