Tauromachie : Marc Roumengou, mémoire du Soleil d’Or, est mort
L’ancien secrétaire du club taurin toulousain s’est éteint à 97 ans à Mirepoix-sur-Tarn. Conférencier, auteur de plusieurs ouvrages taurins, il comptait parmi les aficionados les plus rigoureux.
Avec la disparition de Marc Roumengou, le Soleil d’Or se couche un peu plus sur la Ville Rose et la tauromachie de notre région… L’ancien secrétaire du club taurin toulousain, membre de la peña de Bernuy et de tant d’autres associations, il s’est éteint mardi 16 avril à 97 ans à Mirepoix-sur-Tarn.
Aficionado rigoureux, conférencier, auteur de plusieurs ouvrages taurins ("Chutes des taureaux de combat", "Blessures et morts des taureaux de combat", "L’église et la corrida", le "dossier Manolete"…), il restera pour beaucoup comme l’alguacilillo (pas alguazil, il y tenait beaucoup !) des arènes toulousaines durant toute la période du Soleil d’Or de 1953 à 1976, mais aussi des plazas de Vic-Fezensac, Dax et Mont-de-Marsan.
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Il s’était fait un devoir et un plaisir de remettre son costume lors de la renaissance rieumoise au début du siècle.
L’habit de Manolete…
Dans son livre consacré à Manolete, il avait rétabli une vérité. "Son premier habit de lumière, il l’a revêtu le 12 août 1933 à Cordoue et non le 2 juin 1934 en Arles comme on peut lire partout".
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L’œil pétillant, le visage sévère, il fallait le voir apporter ses précieuses précisions historiques sur des faits qu’il supportait mal de voir déformés. Le voilà désormais parti rejoindre, à cheval sans doute, Ordoñez, Dominguin, Giron, Ostos et tous ceux qu’il a si "officiellement" fréquenté dans les ruedos.
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