Rugby : "Ça ne tient pas la route !" 220 000 dollars, huit vols différents, controverse autour du déplacement de l’équipe sud-africaine des Blue Bulls
Qualifiée en quart de finale de la Champion’s Cup, l''équipe sud-africaine des Blue Bulls a réalisé un périple ubuesque pour se rendre à Northampton, lieu de son match.
Huit vols différents, des escales à Doha, Dubaï, Zurich ou Paris, une équipe qui n’a pas voyagé ensemble mais divisée en petits groupes… Le déplacement des Blue Bulls vers Nothampton, où ils affronteront les Saints pour leur quart de finale de Champions Cup ce samedi, a pris des allures ubuesques. "Aucune équipe sportive ne part aujourd’hui avec huit avions différents", s’est plaint Jake White, le manager des Blue Bulls. "Il s’agit d’une compétition où l’on veut être la meilleure équipe au monde. Cela ne tient pas la route. Si nous voulons être les meilleurs, il faut faire les choses correctement."
Des vols à plus de 220 000 dollars
Cette organisation chaotique s’explique en partie par le fait que la franchise sud-africaine, qualifiée samedi 6 avril après sa victoire face à Lyon, a dû attendre le lendemain, et le match entre le Munster et les Saints, pour être fixée sur le lieu et la date de son match. En cas de victoire du Munster, les Blue Bulls les auraient reçus chez eux, à Pretoria.
"Dans un monde idéal, j’aurais aimé partir mercredi soir et atterrir jeudi. Cela aurait signifié que nous nous serions préparés ici à Pretoria lundi, mardi et mercredi" a expliqué Jake White, visant la fédération sud-africaine, SA Rugby. Qui a répondu en ces termes : "SA Rugby estime que les vols fournis par SA Rugby pour les Vodacom Bulls (à un coût pour SA Rugby de 222 639 $) représentent le meilleur résultat qu’il était possible d’obtenir dans les circonstances."
A lire aussi : Stade Toulousain : on en sait davantage sur la présence de Thomas Ramos face à Exeter en Champions Cup
Bien plus que le prix des vols, l’organisation de ce voyage pose surtout la question de l’impact environnemental d’un tel déplacement. Un problème déjà largement soulevé à l’époque de l’admission des équipes sud-africaines en Champions Cup en 2022, et qui a vraisemblablement de beaux jours devant elle.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?