"Mais pourquoi vous me suivez ?" Comment ce Gersois a évité le piège de l’arnaque au rétroviseur
Prétextant à leur victime qu’elle vient d’abîmer le rétroviseur de leur véhicule, deux hommes ont tenté d’escroquer de l’argent à un Gersois en ce début de semaine, à Vic-Fezensac. Un stratagème simple comme bonjour, connu sous le nom d'"arnaque au rétro", qui n’a heureusement, cette fois-ci, pas fonctionné.
C’est en se rendant à la pharmacie des Arènes, à Vic-Fezensac, en bordure de la RN 124, qu’a commencé la mésaventure de Roger*. Au moment de reprendre la route après avoir fait ses emplettes dans l’officine, cet habitant de Roquebrune, commune voisine, s’aperçoit qu’il est suivi par une voiture.
Après avoir bifurqué en direction de son domicile, il jette de nouveau un coup d’œil au rétroviseur intérieur et voit qu’il est toujours suivi par ce véhicule de couleur bleu. Roger commence à cogiter. Il stoppe alors sa voiture avant d’en descendre pour aller à la hauteur du véhicule "suspect". "Pour quelle raison vous me suivez ?", interroge-t-il ses occupants.
Les deux individus présents dans l’habitacle rétorquent : "Vous avez percuté notre rétroviseur avec votre véhicule !" Aux propos se mêlent des gestes, lesquels pointent l’aile droite arrière de la voiture de Roger, où une marque noire est effectivement visible. De bon sens, le Roquebrunois répond : "Pas de problème, on va chez moi, régler cet incident."
Dépôt de plainte envisagé
Une fois à son domicile, l’un des deux individus, d’après Roger de forte corpulence, sort de la voiture et lui montre cette fois-ci le rétroviseur, qui devrait être normalement endommagé. Objectif des deux malfrats : soutirer de l’argent liquide à leur victime pour payer la réparation.
Mais le Gersois ne voit qu’un éclat de verre et conteste les faits. Il leur propose de remplir les papiers d’assurance. Le second individu fait alors signe à son complice de partir. Les deux malfaiteurs prennent aussitôt la poudre d’escampette.
S’il n’est pas tombé dans le panneau. Roger n’a, en revanche, pas eu la présence d’esprit de relever le numéro d’immatriculation de la voiture bleu. Un élément qui aurait pu pourtant sérieusement faciliter la tâche des forces de l’ordre pour retrouver son propriétaire. Le Gersois entend malgré tout pousser les portes de la gendarmerie vicoise pour déposer plainte.
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