Saint-Girons : les bénévoles du Secours populaires excédés par les dépôts sauvages de don de vêtements
Indignés, les bénévoles du Secours populaire se découragent devant l’incivisme dont font part certains citoyens qui prennent les containers destinés à recueillir les dons pour des poubelles. « Actuellement, nous recueillons de véritables sacs-poubelles, avec des effets irrécupérables, sales et déchirés, quand ce n’est pas en vrac, la nuit où le week-end devant notre porte », explique Josette Bauby, secrétaire départementale du Secours populaire.
« Nous ne sommes pas une déchetterie ! Sur une centaine de sacs par semaine, on récupère dix à douze affaires mettables ! Les bénévoles s’épuisent et se découragent devant une telle masse de travail. Ils passent des heures à trier de véritables ordures pour un bénéfice très réduit. On nous prend pour une décharge publique ! », s’emporte Josette Bauby. « Imaginez lorsqu’on arrive le matin dans la rue et que l’on retrouve devant notre local ces tas d’immondices. Les bénévoles s’écœurent, ce qui est tout à fait compréhensible, et sont de moins en moins nombreux. Il faut vraiment que les gens fassent acte de civisme, qu’ils prennent conscience que nous avons besoin de vêtements propres et portables. D’autant plus que sur la ville nous avons une demande en forte augmentation. Nous avions dernièrement une réunion avec la Croix-Rouge, les Resto du cœur et le Secours Catholique, et nous faisons, tous, le même constat. Les aides européennes étant nettement en baisse, moins de fonds, plus de sorties, vous comprenez la suite… ! », conclut-elle.
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