Des engins de chantier sabotés par un groupe anticapitaliste à Agen
Il y a plusieurs jours, un groupe anticapitaliste se faisant appeler GIEC (Groupe d’Idéalistes Enrayant le Capitalisme) a saboté plusieurs engins du chantier du pont de Camélat. L’agglomération d’Agen assure que ces dégradations ne sont qu’un épiphénomène.
"Nous avons enrayé les moteurs de toutes les machines sur le chantier", annonce le GIEC dans un communiqué. Ce Groupe d’idéalistes enrayant le capitalisme, comme ils se présentent, revendique la dégradation de plusieurs engins du chantier du pont de Camélat reliant Brax à Colayrac-Saint-Cirq près d’Agen.
Ils justifient leur acte : "Nous avons voulu montrer notre soutien à la lutte contre l’A69, en sabotant les jouets dévastateurs de cette entreprise. Il nous a semblé opportun de viser ce chantier qui devrait être inauguré en grande pompe en mai prochain, pour montrer que les monstres du BTP ne sont en rien intouchables. Nous avons apprécié introduire des produits abrasifs dans tous les réservoirs d’huile et de carburant des machines présentes sur la zone."
Plusieurs revendications
Cet acte n’est qu’un "épiphénomène", selon l’agglomération d’Agen qui supervise le chantier. L’entreprise en charge de ce dernier, NGE, n’a pas été impactée par les revendications. Le groupe s’inscrit dans des revendications plus larges et dénonce des chantiers tels que l’A69 ou la LGV qui se construit dans le Sud-Ouest (Bordeaux-Toulouse/Bordeaux-
Pour eux : "cet enjambement de la Garonne, est le prémisse de la route qui desservira la prochaine « Gare d’Agen » construite essentiellement pour accueillir la LGV." Des travaux causants, toujours selon le GIEC, " 4800 hectares de terres artificialisées, 14 milliards de dépenses a minima, des dizaines de maisons expropriées puis détruites."
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?