"On ne veut pas trier nos élèves…" opposés au "choc des savoirs", les enseignants gersois foulent le pavé
Une quinzaine d’enseignants grévistes du secondaire ont mené, ce mardi 2 avril, une opération de tractage devant les collèges du chef-lieu. Objectif : clamer leur ferme opposition à la réforme du "choc des savoirs", qui doit aboutir à la création de groupes de niveau.
Si les salariés de La Poste occupent la haute-ville ce mardi 2 avril, du côté de la basse-ville, ce sont les enseignants du secondaire qui font entendre leur voix. La raison ? La réforme du "choc des savoirs", qui doit voir la création de groupes de niveau concernant l’enseignement du français et des mathématiques.
"On ne veut pas trier nos élèves en les stigmatisant selon leur niveau scolaire", clame en ce sens Marzia, professeure d’italien au collège du Garros. Elle demande aussi plus de moyens pour l’éducation.
Pour les syndicats qui ont appelé à la grève et à la mobilisation ce jour, une seule issue possible : le retrait pur et simple de cette réforme.
Opération de tractage
Pour se faire entendre, une quinzaine d’enseignants gersois, dont de nombreux venus du collège Vasconie de Miélan, ont mené une opération de tractage ce mardi matin devant les collèges auscitains et lislois.
Une poignée d’entre eux a ensuite pris position autour du rond-point de la Patte-d’Oie, en basse-ville d’Auch, pour poursuivre le tractage. Sur celui-ci, le message était clair : "Non, nous ne trierons pas les élèves !"
Certains des enseignants grévistes ont, eux, pris la direction de Toulouse, où doit s’élancer une manifestation de plus grande ampleur, au départ de la place du Capitole, en ce début d’après-midi.
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