Accident du travail mortel : "C’est un choc pour nous tous…" l’homme tombé d’un toit et décédé était un élu municipal
Après l’accident du travail qui a coûté la vie à Raphaël Marc, un artisan de 51 ans qui a chuté d’un toit, l’émotion était vive à Verdun-sur-Garonne, ce mardi 26 mars 2024. Le maçon était aussi un élu de la commune très apprécié.
Vingt-quatre heures après l’accident du travail qui a coûté la vie, lundi en milieu d’après-midi, à un artisan travaillant sur le toit de l’entrepôt de la société Emballages bois innovations (EBI) situé sur l’allée des remparts à Verdun-sur-Garonne, on en sait plus sur l’identité de la victime.
Âgé de 51 ans, Raphaël Marc était le patron d’une société de maçonnerie de la commune ainsi que le conseiller municipal délégué à la voirie de Verdun-sur-Garonne.
Le maire de Verdun-sur-Garonne sous le choc
Joint par La Dépêche ce mardi soir, le maire de Verdun-sur-Garonne, Stéphane Tuyeres, se dit particulièrement affecté par la disparition de ce collègue élu très impliqué au sein de l’équipe municipale.
"C’est un choc pour nous tous. C’est brutal et violent", témoigne-t-il la voix emplie d’émotion. Le premier édile a pris tout de suite attache avec la famille pour lui apporter le soutien de l’équipe municipale.
"Nous sommes aussi allés, ce matin, annoncer cette tragique nouvelle à nos employés du service technique municipal avec qui Raphaël travaillait, précise le maire. C’était un gros bosseur, toujours bienveillant avec ces collègues élus, prêt au consensus et disponible notamment lorsqu’il manquait du monde pour les astreintes mairie, alors même qu’il avait une activité professionnelle prenante", indique Stéphane Tuyeres.
L’enquête pour déterminer les circonstances précises de ce tragique accident du travail, n’est pas encore achevée. Ce lundi 25 mars, durant une bonne partie de la soirée, les techniciens en identification criminelle (TIC) de la gendarmerie de Montauban ont réalisé leurs constatations et prélèvements de police scientifique.
Un examen de corps requis
Dans le même temps, les agents de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) qui étaient aussi sur les lieux du drame, ont interrogé les témoins et responsables de la société commanditaire des travaux.
D’autres auditions devraient avoir lieu dans la semaine pour tenter de comprendre comment le quinquagénaire a pu passer à travers le toit de l’entrepôt.
A-t-il glissé en raison de la pluie ? Qu’y faisait-il avant de chuter ? Pourquoi n’était-il pas harnaché ? Autant de questions qui demeurent encore en suspens et sur lesquels les agents de l’inspection du travail devraient apporter des réponses.
De son côté, le parquet a requis un simple examen de corps au légiste de l’institut médico-légal (IML) de Toulouse-Rangueil.
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