Pour recueillir les animaux maltraités, cet Ariégeois projette d’ouvrir une fourrière animale en Couserans
Michel Fareng, souhaite créer une fourrière animale en Couserans à Saint-Lizier. Le projet de cette structure pour sauver les animaux en détresse a été soumis aux autorités compétentes. Son instigateur espère qu’il verra le jour d’ici l’été.
Après avoir brillamment réussi dans le monde des affaires, Michel Fareng, Ariégeois de souche, a choisi de revenir s’installer dans sa région natale pour œuvrer en faveur de causes qui lui tiennent à cœur : la valorisation artistique, la préservation du patrimoine et la protection des animaux. Doté d’un esprit d’entrepreneur inébranlable, il s’investit désormais dans des projets qui dépassent le simple aspect financier pour embrasser des valeurs plus profondes.
Son dernier projet en date est la création d’une fourrière animale. « Le terrain est prêté gratuitement par la municipalité de Saint-Lizier, après un vote à l’unanimité du conseil municipal. Jean-Noël Vigneau, président de la communauté de communes, et Jean-Jacques Méric, maire de Caumont et vice-président en charge des animaux, ont avalisé ce terrain. Les deux élus m’ont dit : ‘’C’est la communauté de communes qui va gérer le site’’, mais m’ont fait part immédiatement d’un questionnement, car ils n’avaient pas le personnel. Je leur ai répondu que ce n’était pas un vrai problème, car je pouvais leur présenter des personnes qualifiées et formées. Les recruter directement ou les embaucher en tant que prestataires de service, coûteraient moins cher que les 50 000 euros dépensés chaque année pour aller à la fourrière de la région toulousaine ».
Le projet a ensuite été soumis à la sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Girons, qui a spécifié les clauses d’usage, normes d’hygiène et de sécurité, et a confirmé son intérêt.
« Toutes les autorités sont maintenant au courant de ce projet. Il faudra a priori trois à quatre mois pour aménager le terrain. Puisque tout est en place, il serait fort peu compréhensible, que cette fourrière animale de transit ne soit pas opérationnelle dès cet été ».
À noter qu’en cas de situations de maltraitance animale constatées, les élus du Couserans pourront désormais contacter un référent gendarmerie, qui interviendra avec le soutien des associations de terrain, comme l’APPAC.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?