Soirées "chemsex" à Bordeaux : au moins deux morts, plusieurs blessés... pourquoi plusieurs cas d'overdoses interrogent les enquêteurs
Plusieurs dossiers impliquant quatre victimes, dont deux sont mortes, ont été liés entre eux par les policiers de Bordeaux, qui enquêtent dans le milieu des soirées "chemsex" après plusieurs overdoses constatées en un court laps de temps.
Une série de morts suspectes commence à inquiéter les services de police de la ville de Bordeaux en ce mois de mars. Comme le rapportent nos confrères de BFMTV, les enquêteurs sont en train de relier entre eux plusieurs dossiers d’overdose ayant provoqué la mort d’au moins deux personnes ces dernières semaines, probablement dans le cadre de soirées "chemsex".
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Selon la chaîne d’information, les premières victimes de cette potentielle série ont été retrouvées sans vie le 12 mars dernier, dans un appartement bordelais où deux hommes étaient visiblement morts depuis plusieurs jours. Leurs décès seraient liés à la consommation de drogues dans le cadre d’une soirée "chemsex" selon les premières constatations, qui ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête. Le parquet de Bordeaux affirme que les deux victimes "entretenaient une relation depuis plus de trois ans et consommaient des produits stupéfiants de type GHB et 3MMC".
Les soirées "chemsex" au cœur du dossier
Trois jours plus tard, le 15 mars, un homme a été découvert "seul et inconscient par un personnel de ménage dans un appartement de Bordeaux", indique le parquet. L’intéressé avait été admis aux urgences de Bordeaux, encore une fois à cause d’une overdose, toujours dans cette même première quinzaine de mars. Une fois réveillé, l’homme a été placé en garde à vue, expliquant aux enquêteurs où il s’était fourni en drogue, rapporte BFMTV.
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INFO BFMTV - Trois personnes mortes à Bordeaux après des soirées "chemsex" pic.twitter.com/70daCWEpMp
— BFMTV (@BFMTV) March 20, 2024
Le 16 mars, les secours ont été appelés dans le centre de Bordeaux, alors qu’un homme, en compagnie de deux autres personnes, faisait un malaise. Ces derniers ont expliqué avoir consommé de la 3MMC avec la victime, qui doit prochainement être entendue.
"Aucun lien n’a pu être fait à ce stade entre ces trois procédures qui sont toutes confiées au même service d’enquête", précise le parquet de Bordeaux. Ces informations et les investigations scientifiques menées sur les victimes vont tout de même permettre aux enquêteurs de savoir si dans ces trois affaires distinctes, la même drogue a été consommée. Dans l’espoir, si possible, de remonter la filière…
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