Un prix de photographie en hommage à l’artiste revélois Didier Desplats-Legris
La première édition du prix de photographie Didier Desplats-Legris se lance cette année à Revel (31). C’est le moment de candidater.
Le photographe Didier Desplats-Legris, né à Revel le 4 juin 1961, nous a quittés en janvier 2023 des suites d’une longue maladie.
Son mari, Pierre Desplats-Legris, pour honorer la passion du photographe, a décidé de lancer un prix au nom du défunt. "Je veux lui rendre hommage", explique Pierre. "Il était tellement passionné, il a continué jusqu’au bout. Trois jours avant de partir, il retouchait encore des photos."
A lire aussi : Le photographe Didier Desplats nous a quittés
Un prix hommage
Une passion comme celle-ci ne disparaît pas. C’est pour cela que Pierre Desplats-Legris invite des photographes professionnels à candidater. "Les frais d’inscription sont de 15 €. Puis, le prix se déroulera du 3 au 8 juin, au Temple protestant de Revel", annonce Pierre. "C’est pour cela que les seuls critères sont : pas de nudité ni de violence."
17 photographes au maximum seront sélectionnés. Les candidatures seront étudiées jusqu’à la fin mai, une semaine avant le début de l’événement. "Je veux respecter la parité homme femme", souhaite Pierre.
A lire aussi : INFO LA DEPECHE. Elle avait tagué à la peinture rouge le Temple de Revel, une femme interpellée
Les prix sont financés par ses fonds propres. "Le premier prix recevra 700 €, le deuxième 500 € et le troisième 300 €."
Un jury avisé
Le jury sera composé de gens du cru bien connus. Gérard de Léotoing, décorateur et professionnel de l’événementiel, sera président. Maryse Carraretto, anthropologue, Christian Guibaud, artiste du Tarn, et Pascale Leray, photographe originaire de Caraman, compléteront le jury.
"Peut-être le prix s’ouvrira-t-il aux amateurs l’année prochaine, suggère Pierre Desplats-Legris. Mais cette année, nous cherchons des professionnels."
Professionnel, Didier Desplats-Legris l’était assurément. Après avoir fait ses armes à l’Esap, la faculté de photographie de Toulouse, il s’est exporté, lui et ses œuvres, à Paris, Bruxelles, Genève, même en Angleterre et aux Etats-Unis. Le succès était assurément au rendez-vous.
Il cherchait la beauté dans la laideur, la force de la nature et de la vie. Il a aussi publié un ouvrage il y a quelques années, nommé "Titans", dédié à la recherche sur le corps masculin dans sa réalité simple et nue.
Ce prix, dédié à la mémoire de l’artiste, est donc officiellement lancé, créant ainsi une occasion de découvrir ou de redécouvrir le travail de photographes de talent.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?