"Nos stocks comprennent aujourd’hui près de 60 000 pièces" : le numéro 1 du réemploi automobile en Ariège rebondit dans le numérique
Après deux années difficiles, le n°1 du réemploi en Ariège, Mazard Pièces Auto, rebondit, grâce aussi au numérique.
Dans le Couserans, le nom est devenu familier, utilisé par ceux en quête de pièces automobiles et recommandé par réflexe. Autrefois associé à l’image parfois négative d’une casse, l’entreprise a profondément évolué ces dernières années.
Seul reste l’attachement à une entreprise à taille humaine au caractère familial, fondée en 1987 par le grand-père, où travaillent encore père, grand-mère, tante, oncle, cousin pour un total de 23 salariés. Car aujourd’hui l’entreprise s’étale sur 3,5 ha de terrain et 5 500m² de bâtiments, route de Sentaraille, après 3 M€ d’investissements. « Nos stocks comprennent aujourd’hui près de 60 000 pièces provenant du démontage annuel de 1 200 véhicules. Avec ces bâtiments notre capacité passe à 120 000 », évoque Thomas Mazard, le petit-fils.
"Le but est de valoriser jusqu’à 95 % de chaque véhicule sans faire dans la quantité"
Après deux années délicates, pendant la phase Covid, l’entreprise Mazard a fait le choix de se recentrer sur son cœur de métier et privilégier la qualité. « Nous avons un processus complet de l’enlèvement du véhicule jusqu’à l’expédition d’une pièce », explique le jeune entrepreneur. « Chaque étape est informatisée. Le but est de valoriser jusqu’à 95 % de chaque véhicule sans faire dans la quantité. Chaque pièce est contrôlée puis prise en photo pour alimenter notre site internet. Il est possible de commander en ligne puis nous expédions sur toute la France et l’Europe ». L’entreprise innove encore et sera l’une des premières à retraiter le verre (parebrises etc.). Elle amorce le virage du recyclage des véhicules électriques aux compétences particulières.
Un engagement dans un secteur sensible comme l’automobile, soutenu également par une attention particulière à ses consommations d’énergie (le nouveau bâtiment est autonome) ainsi qu’à la récupération de tous les fluides. Un enjeu pour l’entreprise que d’avoir une gamme complète de pièces de réemploi de qualité, facilement disponibles « dans le contexte actuel, les gens sont sensibles aux pièces de réemploi issues de l’économie circulaire, beaucoup moins chères que le neuf ».
Un engagement qui séduit une clientèle composée à 30 % de professionnels et à 70 % de particuliers.
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