Rodez est passé par toutes les émotions
Même si les Ruthénois ont vécu une soirée enthousiasmante, en décrochant leur premier succès dans leur antre depuis plus de deux mois, tout n’a pas été simple, hier, sur le chemin de la victoire.
Bien qu’en méforme, les Grenoblois, emmenés par leur nouvel entraîneur Laurent Peyrelade, l’ancien coach emblématique de Rodez, ont eu l’ascendant dans le jeu en début de match, rappelant que cette affiche concernait deux équipes du haut de tableau (6e et 7e avant le coup d’envoi). Ils ont pris l’avantage grâce au tir lointain de Théo Valls et l’erreur de jugement de Sébastien Cibois (16e).
"Dans les vingt premières minutes on a été en retard, presque inexistants sur les seconds ballons", a reconnu Didier Santini, à propos de cette entame manquée. Mais ses joueurs ont ensuite haussé le rythme et tout renversé sur leur passage. L’égalisation rapide de Killian Corredor (21e) a remis les Aveyronnais sur de bons rails, eux qui auraient pu prendre l’avantage avant la mi-temps.
Il leur a finalement fallu attendre le second acte pour dérouler, malgré une frayeur à la sortie des vestiaires, lorsque Pape Ba a manqué le cadre de près (46e).
Andreas Hountondji s’est montré plus efficace, en étant à la conclusion après un centre parfait d’Akim Abdallah (54e) puis après avoir été lancé par Corredor (61e). De quoi assommer les débats et assurer la victoire du Raf.
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