Maltraitance animale : Chiens mutilés, cadavres découverts... Les gendarmes découvrent des scènes d'horreur sur un terrain occupé illégalement
Les gendarmes des Landes ont effectué d'horribles découvertes dans les Landes au cours de ce début du mois de mars. Un artisan faisait du commerce de chiens qui vivaient dans des conditions très précaires. Il a été placé en garde à vue ce mardi 5 mars.
Des aboiements qui les ont alertés. Sud Ouest révèle que les gendarmes d'Amou (Landes), lors d'une patrouille, ont entendu des gémissements et aboiements de chiens. Trois chiens de race kangal sont à l'intérieur d'un enclos, construit illégalement et vivent dans des conditions très précaires. Personne ne semble s'en occuper, les militaires mettent alors en place une mise sous surveillance pour tenter de trouver le propriétaire.
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Des cadavres découverts
Rapidement, les gendarmes identifient un homme. Celui-ci vit dans le département des Pyrénées Atlantiques et est déjà connu de la justice pour différentes infractions nous apprend Sud Ouest. L'enquête permet de révéler que l'artisan faisait venir des chiens de l'étranger, les faisait se reproduire pour ensuite les vendre.
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Mais le propriétaire ne s'en occupait pas, ne venait qu'une seule fois durant la semaine ou tous les 15 jours, les laissant quasiment à l'abandon. Le pire est ailleurs. Nos confrères nous apprennent que certains chiens étaient mutilés (oreilles coupées sans anesthésie), tandis qu'au moins trois chiens sont morts entre 2017 et 2024 sur ce terrain, et l'un d'entre eux enterré sur place.
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La SPA a porté plainte contre le propriétaire pour maltraitance (il encourt jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 d'amende), mais également contre la mairie de Bassercles pour infraction à l'urbanisme, et a pris en charge les trois chiens trouvés dans ses locaux de Capbreton.
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