Vic-en-Bigorre. Regards croisés sur le monde paysan
Avec l’association "Agri’Culture et Société 65", au-delà d’un "bouillon de culture" mitonné par des intervenants, personnalités aux compétences et expertises larges (économistes, scientifiques, environnementalistes, épidémiologistes, chercheurs… ) s’est créée une dynamique, et un cercle d’intéressés qui convergent vers le bar "Le Bigourdan".
Des liens se sont tissés entre agriculteurs, producteurs, éleveurs, maraîchers, du secteur territorial val d’Adour ou Gascogne, aussi étudiants de l’établissement d’enseignement agricole et forestier vicquois (lycée Jean-Monnet), citoyens toujours en prise dans des réalités sociales, sociétales, économiques ; avec depuis quelque temps, les questionnements sur la souveraineté alimentaire, la biodiversité, la gestion des ressources naturelles. Enfin, bref, le café-débat de cette fin février a fait "complet" de la salle du "Bigourdan" s’entend.
Aux côtés de Laurent Bibard, professeur à l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) où il enseigne la philosophie politique, la sociologie et l’économie, sur le thème "La précarité du monde paysan : approche philosophique", un bédéiste romancier aussi, Jean Harambat, auteur d’un album "Les Invisibles" (Editions Futuropolis) sorti une première fois en 2008 et réédité en 2022 avec une figure de ses Landes natales, Bernard d’Audijos, qui prit la tête d’une révolte en Chalosse (17è) .
Des phrases à l’emporte-pièce du philosophe telle "notre rapport à l’argent est inséparable de notre rapport à la technologie" ou "nous n’avons pas choisi de nous détacher de la nature" ou encore "la vraie pauvreté ce n’est pas le manque d’argent, cela peut-être la pauvreté de mots"…. À suivre.
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