Ariège : Le groupe Médicharme confirme sa mise en liquidation judiciaire, les Ehpad du Fossat et de Fabas en sursis jusqu'au 15 avril
Le tribunal de commerce de Nanterre a rendu sa décision ce jeudi 29 février : comme attendu, le groupe d'Ehpad Medicharme est placé en liquidation judiciaire et l'avenir de ses deux établissements ariégeois est désormais en balance.
Si l'annonce, en début de semaine, de la probable liquidation du groupe d'Ehpad privé Medicharme n'était pas vraiment une surprise, elle a suscité de vives inquiétudes quant à l'avenir des deux établissements du groupe en Ariège, La Madrague au Fossat et La Croix du Sud à Fabas. Tout particulièrement pour le premier, pour lequel aucun repreneur ne s'est pour l'instant déclaré. L'affaire restait toutefois suspendue à la décision que devait prendre le tribunal de commerce de Nanterre ce jeudi 29 février. Le verdict est tombé et le groupe confirme dans un communiqué sa mise en liquidation judiciaire.
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"Nous souhaitons informer nos résidents et leurs proches, nos salariés et bailleurs, nos partenaires et fournisseurs que Medicharme et ses filiales ont ouvert des liquidations judiciaires avec poursuite d'activité jusqu’au 15 avril 2024", indique ainsi le service communication de Medicharme, précisant qu'aucune communication supplémentaire ne sera faite par le groupe ou ses établissements.
Trois semaines pour que des repreneurs se présentent
"Les offres de reprise existantes ou attendues feront l’objet dans les trois semaines à venir d’une analyse approfondie, poursuit le communiqué. L’examen des offres par le tribunal aura lieu lors de l’audience du 21 mars prochain. Notre priorité absolue demeure la continuité de la prise en soins et du bien-être des résidents ainsi que la préservation des emplois au sein des établissements tout au long de la procédure. La direction tient à remercier l’ensemble des équipes qui restent mobilisées et engagées auprès des résidents."
Il reste donc trois semaines aux deux Ehpad ariégeois pour espérer voir des repreneurs se présenter et, si ce n'était pas le cas, six semaines avant que la poursuite de l'activité ne soit plus garantie. Six semaines d'inquiétude pour les salariés, les résidents et leurs familles, dont le sort est désormais en suspens.
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