Toulouse. 200 g de cocaïne sous le capot de la voiture d’un militaire
Un militaire de 30 ans vient d’être placé en détention. En fin de semaine, il avait été contrôlé à Toulouse par la police avec 200 g de cocaïne dissimulés dans son véhicule.
Les policiers ont eu du flair, vendredi après-midi, en s’intéressant de près à un véhicule à Toulouse. Il était 16 heures et une patrouille de la brigade spécialisée de terrain sud circulait dans le secteur de Montaudran lorsqu’elle a remarqué une voiture défectueuse. Les fonctionnaires ont décidé de procéder à son contrôle.
À l’intérieur se trouvaient deux personnes. Les policiers ont fait le tour de la voiture et n’ont pas tardé à découvrir quelque chose, dissimulé sous le capot moteur. Ils ont vite compris qu’il s’agissait d’une importante quantité de cocaïne, à savoir un bloc de 200 grammes.
À la revente au gramme, sur le marché toulousain, le produit aurait pu rapporter entre 10 000 € et 14 000 € aux trafiquants.
Le conducteur était en outre en possession de 130 € en espèces, son passager de 500 €. Tous les deux ont été interpellés et placés en garde à vue. Les enquêteurs se sont aperçus que leur principal suspect, celui qui se trouvait au volant, n’était autre qu’un militaire de 30 ans, actuellement en arrêt.
Interrogé, il a reconnu le transport du produit stupéfiant. Il a expliqué qu’il l’effectuait pour le compte d’une tierce personne. Son passager, lui, a nié toute implication dans un quelconque trafic. Il a été laissé libre et ne sera pas poursuivi.
"Un acte isolé"
À l’issue de sa garde à vue, le militaire a été présenté au parquet de Toulouse. Il devait être jugé lundi, par le tribunal correctionnel, dans le cadre des comparutions immédiates mais a demandé un délai afin de préparer sa défense.
Le Parquet a requis son maintien en détention d’ici la prochaine audience en raison "du risque de réitération". L’avocate du prévenu a souligné qu’il "a agi de manière isolée. Sa situation conjugale est compliquée. Un suivi psychologique est en cours".
L’homme, père de deux enfants, a déjà été condamné à deux mois de prison avec sursis probatoire à Rodez dans une affaire de stupéfiants, au mois de février 2023.
Son procès aura finalement lieu fin mars. En attendant, il a été maintenu en détention. Pas inquiet, au moment de quitter le box encadré de policiers, il a adressé un clin d’œil à ses proches.
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