Une classe de primaire est privée d'enseignante parce que le rectorat ne peut plus la payer à cause de son âge
Le rectorat de Bretagne a indiqué à l'école privée dans laquelle l'institutrice est employée qu'elle ne pourrait plus être rémunérée, à cause de la limite d'âge...
C'est une règle qui va coûter une enseignante compétente à une classe qui a bien du mal à en trouver une. En Bretagne, dans le Finistère, l'école privée Notre-Dame-des-Victoires basée à Landivisiau est perpétuellement en recherche d'enseignants capables d'instruire dans des classes bilingues Français-Breton.
Une denrée rare, qui a contraint l'établissement à remplacer par sept fois l'enseignant dans sa classe à trois niveaux CP-CE1-CE2. Au point de faire sortir de sa retraite Andrée Moign, qui donne entière satisfaction depuis son retour en classe il y a à peine un mois.
Payée par l'association
Problème : le rectorat a signifié à l'école que cette situation n'allait pas pouvoir durer. Depuis qu'elle a fêté ses 70 ans le 1er février, Andrée Moign est tout simplement devenue trop âgée pour enseigner. Les instituteurs ne sont déjà plus censés travailler après 67 ans, sauf dérogation, qui a été accordée au mois de janvier, comme l'expliquent nos confrères du Télégramme. Mais à 70 ans, l'exception s'efface.
Depuis le début du mois, l'enseignante est donc rémunérée non par le Rectorat mais entièrement par l'association à la tête de l'école privée catholique. Une partie de ces fonds proviennent d'une cagnotte alimentée notamment par les parents d'élèves.
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